Lundi 7 mars nous sommes de retour en Espagne après avoir dit au revoir à nos copains de camping. Premier arrêt dans le village de El Rocio. Nous avions eu beaucoup de retours comme quoi le village était animé avec des calèches et des chevaux partout. La ville étant construite sur le sable, il y a peu de voitures qui peuvent rouler sur la route. Malheureusement pour nous, le lundi ou peut être durant cette saison, le village était mort ! Aucune animation, pas de calèches ou de chevaux dans la ville donc autant vous dire que les enfants et même nous étions déçus. Après c’était sur notre route et le village est très charmant et de style Western. L’ambiance fantôme avait aussi son charme. Il y avait par contre un énorme étang avec des centaines de flamants roses et bien d’autres oiseaux. Il y a aussi la possibilité de faire un Safari dans le parc national de Donana pour y voir des lynx, des sites de ponte et de reproduction d’oiseaux migrateurs. Selon le guide du routard, venir durant la période de Pentecôte est très réputé et il y a des milliers de personnes qui se retrouvent pour célébrer la Paloma Blanca (La Vierge Locale). Un petit stop de 2 heures qui nous aura permis de dégourdir nos jambes.

On a ensuite repris la route en direction de Séville que nous allons visiter demain. On s’arrête sur un grand parking au abord de la ville recommandé par Roxane de la The_happy_family74. Il y a une petite aire de jeu et plein d’espace. Il y a une vingtaine de camping car et c’était top car pour nous en pleine ville ça signifie que l’endroit est plutôt sûr. On finira notre première journée avec un joli coucher de soleil.

Mardi 8 mars, ce matin il pleut… Nous décidons de faire l’école à Benjamin. Normalement, on ne lui fait pas lorsque l’on visite une grande ville mais au vu du temps on ira visiter la ville plus tard. Vers 11 heures, on se décide à partir en direction de la Torre de Seville qui abrite un centre commercial. Depuis 3 semaines je n’ai plus de baskets et il manque quelques habits pour les enfants. Le centre est très joli et on trouve tout se que l’on cherchait, chaussure pour maman, pantalon pour Ben et des cadenas pour nos valises qui prendrons l’avion. Vers midi, la pluie cesse et on prend la direction du centre ville pour rejoindre le Metropol Parasol qui est une structure en bois de 150 m sur 75 m avec une hauteur de 28 m. Sa forme lui donne le surnom de Setas de Sevilla (Champignon de Séville). La construction fut commencé en 2005 et terminée en 2011 avec plus de 4 ans de retard ainsi qu’un budget de 3x le devis initial. Il est possible de monter dessus pour s’y balader. On décidera d’y revenir en fin de journée pour y voir la ville avec les lumières de fin de journée. On se balade ensuite dans les quartiers populaires de Séville comme Alfalfa, Santa Cruz, El Arenal…

Pour le repas de midi, nous décidons de nous arrêter dans un restaurant de tapas dont c’est la spécialité dans cette ville. Le soleil est bien de retour et nous pouvons nous mettre en terrasse. On commande 8 tapas (oui oui il en manque une sur les photos mais Julien avait trop faim…) sans savoir que les portions sont grande et autant vous dire que c’est pas le serveur qui nous l’aurait dit. Il nous a suggéré de prendre un plateau de jambon cru, nous choisissons la version de 60gr qui était déjà à 12 euros mais bon on se fait plaisir. Après avoir bien mangé car rien à dire sur le repas, on reçoit l’addition et on remarque qu’il nous a compter le jambon de 100gr à 18 euros… nous lui disons que nous avions commander le petit (c’était bien noté sur le coupon commande que nous lui avions donné) et au vue de l’assiette il n’y avait pas 100gr mais bon il a rien voulu savoir. Dommage pour lui pas de pourboire et je me rend compte qu’il n’a pas compté le café et je ne dis rien.

On continue notre balade pour aller visiter la cathédrale (Catedral de Santa María de la Sede) qui est l’une des plus grandes cathédrales au monde. Elle a été construite sur les vestiges de la mosquée de maure. A l’intérieur, on peut y voir la tombe de Christoph Colomb, la chapelle royale, un maître-autel avec plus de 1’500 figures ciselées dans le bois, juste incroyable, un énorme Orgue et pleins de petite chapelle. L’intérieur mérite vraiment dêtre visité.

Nous avons ensuite pris de la hauteur en grimpant dans la tour Giralda pour admirer la ville à presque 100 m de haut. Pour y accéder, la monté se fait en spirale sans escalier pour permettre à l’époque aux carillonneurs d’y monter avec un âne. Le petit point négatif fût la façon de prendre les tickets. En effet, si on les prends sur internet, ils sont 2 euros moins cher selon les informations mais si on regarde bien en petit c’est noté qu’ils prennent 1 euro par billet de frais de gestion. Donc réellement la différence est de 1 euro mais lors de l’achat sur internet, il faut renseignée son numéro de téléphone, son numéro de carte d’identité, son adresse mail et une adresse postale… Nous ne sommes pas fan de toujours devoir renseigner autant d’information alors qu’au guichet rien n’est demandé donc à vous de voir.

Ensuite, nous nous sommes dirigé vers la très populaire place d’Espagne construite pour l’exposition hispano-américaine de 1929. Elle forme un demi cercle de 200 m de diamètre avec plusieurs pavillons, 4 ponts qui enjambent le bassin et qui représente les 4 royaumes de la couronne d’Espagne (Castilla, Aragón, León et Navarra) ainsi que 48 panneaux d’azulejos de Triana représentant les différentes province d’Espagne. Nous avons aussi eu la chance de voir une démonstration de Flamenco qui donne une chouette ambiance au lieu. Il est aussi possible de louer des barques pour se donner une aire de Venise ou bien des vélos pour faire le tour du parc.

Etant donnée que la météo n’était pas bonne ce matin, nous n’avions pas le temps de faire le tour du parc et reprenons les petites ruelles de Santa Cruz pour finir par rejoindre le Metropol Parasol. Nous avions lu que le prix était de 3 euros mais pour finir nous avons payé 5 euros par personne (Benjamin compris) un peu cher pour le peu que nous pouvons voir. La vue était tout aussi belle depuis la tour Giralda.

Pour finir la journée, nous passons par le quartier de Triana qui est très animé. Nous sommes le 8 mars journée mondiale de la femme et il y a plusieurs manifestations dans la ville. Benjamin nous pose pleins de questions et nous lui expliquons pourquoi les gens manifestent. Une chouette ambiance pour ce dernier moment dans la ville de Séville. Nous avons beaucoup aimé cette ville et on serait bien resté quelques jours de plus mais la météo du lendemain était annoncée comme pluvieuse. On revient donc au bus vers 20 heures après plus de 20 kilomètres de marche et les enfants sont super fatigués. On ne mettra pas beaucoup de temps pour les endormir.

 

Mercredi 9 mars, on se réveille sous la grisaille. On prend donc la direction de Cadix en bord de mer où le soleil sera présent. On se parque vers midi sur un parking en bord de mer. On se prépare des hot-dogs que nous mangeons sur la plage. Ensuite on marche le long de la mer pour rejoindre le centre ville à plus de 1 heure 30 de marche. Après autant d’efforts, on cherche un bon glacier pour reprendre des forces. On s’arrête à El Limonero qui fait des super bonnes glaces artisanales. Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas mangé des aussi bonnes et le prix était super raisonnable. On s’est ensuite promené dans les ruelles et on a été voir des ficus centenaires super beaux et impressionnants. On a voulu revenir au camping car avec un bus mais en montant, la conductrice nous a dit que ce n’est pas possible de venir avec le chien. Julien rentrera à pied et moi avec les enfants qui sont bien fatigués. On arrive au bus après 30 minutes de route et Julien arriva 1 heure plus tard. Va falloir penser à prendre son sac avec nous pour les prochaines fois.

Jeudi 10 mars, c’est partie pour les visites des villages blanc d’Andalousie. Le premier sera Vejer de la Frontera. Le village est super accueillant avec un parking facile d’accès et pas à 3 kilomètres du centre ville. Nous mangeons au bus pour ensuite pouvoir arpenter les ruelles de ce petit village très typique et qui nous permet une vue à 360°c sur la province. Le village est considéré comme l’un des plus beaux d’Espagne et on comprend pourquoi. Avec sa petite église au centre ainsi que les vestiges d’une forteresse médiévale on y a passé plusieurs heures à se balader et contempler chaque recoin. Nous profitons aussi du beau temps pour un petit apéro en terrasse. Les enfants ont super bien marché ces 2 derniers jours alors nous ne leur imposerons pas une nouvelle randonnée pour aller voir les moulins qui entourent la ville mais ça devait être vraiment beau à faire. En arrivant je vous conseille d’aller directement à l’office du tourisme pour y prendre un plan de la ville qui est bien fait.

On prend ensuite la direction de la plage de Bolonia. En arrivant, on se rend compte qu’ici nous ne serons pas seuls et que les gens se parque les uns à côté des autres. Pas grave en même temps ça ne nous dérange pas. Comme je dis toujours, quand on ferme les stores, on est vraiment chez nous. En plus le parking est vraiment dans un mauvais état donc on prendra la première place et pas celle vue mer. Il y a pas mal de vent mais l’appel des vagues est bien trop fort pour Julien. On va donc à la plage mais seuls les garçons ont eu le courage de se baigner. Ils jouent aussi au foot pendant qu’Amelia et moi on se protège du vent et on papote. Le soir, les enfants sont en mode on se chamaille pour les jouets et on écoute pas nos parents alors la soirée se finira avec les enfants qui mangent des pâtes et au lit. Pour nous, ce sera une petite soirée en amoureux. Merci les loulous… 🙂

Vendredi 11 mars, on se lève avec le soleil et le vent c’est bien calmé. On fait l’école de Benjamin et ensuite on part se balader sur la Dune de Bolonia. On commence par suivre un chemin de passerelle avec des anciens sites romains avant d’arriver au pied de cette magnifique Dune pleine de reliefs.

Les enfants ont joué à se jeter dans toutes les pentes pour y faire du toboggan et sont montés en courant presque tout du long. Ils sont vraiment inépuisables ces enfants croyez moi… Depuis en haut, on à la vue sur les 4 kilomètres de plage et la mer et de l’autre côté sur une grande forêt de pins. La nature est très préservée et c’était magnifique surtout que nous étions presque seuls. On reste un petit moment histoire de profiter du site et Julien fait des sauts dans un énorme trou (oui oui Julien) avant de redescendre en courant (vive les enfants) pour cette fois longer la plage jusqu’au parking.

On dîne tranquillement avant de reprendre la route en direction de Tarifa, il commence à y avoir de nouveau du vent et un peu de pluie mais on s’arrête juste dans la ville pour y voir l’endroit où se rencontrent la mer méditerranée et l’océan Atlantique. La différence d’agitation est super impressionnante entre l’océan Atlantique et ces belles vagues et de l’autre côté la mer méditerranée est son calme plat. Nous pouvons aussi voir les côtes du continent africain avec le Maroc qui est à seulement 31 km à vol d’oiseau.

On se balade quand même un moment dans la ville mais avec la pluie, l’ambiance et pas au rendez-vous. Nous devons aussi reprendre la route pour aller à l’aire de camping car de Gibraltar que nous visiterons demain (seule jour de grand beau avant quelques jours). Le soir on laisse les enfants regarder « Alerte rouge » sur le rétroprojecteur et nous mangerons un bon tartare de bœuf, au Portugal, la viande rouge c’était vraiment pas ça et Julien voulait un bon morceau de viande.

Samedi 12 mars, on se réveille à 7 heures 30 car nous avons une grande journée devant nous. On commence par devoir passer le poste de frontière pour entrer sur le territoire de la Grande-Bretagne. Autant vous dire que ce fût super rapide et qu’ils n’ont pas vraiment fait attention à nos documents. (même pas besoin de passeport). On doit ensuite traverser la piste d’avion de Gibraltar. En arrivant de l’autre côté, la sécurité ferme les barrières car un avion va décoller. Nous avons donc pu voir pour le plus grand bonheur de Julien et Amelia voir un avion décollé de près.

 

On marche ensuite en direction du sud du rocher ou nous voulons entamer l’ascension. Il est possible de prendre un funiculaire ou même des taxis ou bus touristique mais le prix explose. Nos petits pieds feront bien l’affaire. On paie quand même 26 livres (30 euros) pour rentrer dans le parc naturel et profiter des activités du site. On commence la montée pour arriver aux grottes St-Michel. A l’intérieur, il y a un spectacle sons et lumières projeté sur les parois recouvertes de stalactites et stalagmites. Les grottes ont aussi servi d’hôpital durant la seconde guerre mondiale. On a ensuite marché en direction du skywalk d’où nous avons le plus beau point de vue sur la baie d’Algeciras et la mer méditerranée.

Un peu plus loin nous avons rencontré pour la première fois les singes. Benjamin avait sur la poche à gourde de son sac un paquet de bonbons et un singe lui a sauté dessus pour le lui prendre. C’est suivi une petite bataille entre 2 singes pour savoir qui allait les garder. Les enfants étaient un peu tristes de plus les avoir mais heureusement maman avait une autre réserve dans son sac. Ils ont aussi eu un peu peur lors de la bataille et après nous avons dû montrer à Amelia que les singes ne faisaient rien si tu étais calme et qu’ils se sont juste chamaillés comme ça arrive entre elle et son frère. C’est passé assez facilement et on a pu suivre la rando en prenant les escaliers, « Apes Den » où se trouve la plupart des singes. Pour le repas de midi, nous avons cherché un petit moment un endroit pas trop proche des singes et après, on a fait un petit retour en arrière pour voir le pont suspendu qui à une belle vue sur le port d’Algésiras et on a fait plusieurs visite de tunnels qui ont servi pour la guerre ainsi que le château. Le rocher était pour nous un vrai gruyère.

Nous sommes revenus au bus en fin de journée après plus de 18 km de marche. Les parents bien fatigués mais les enfants toujours en pleine forme, ils ont d’ailleurs fait de la trottinette sur le port. Donc est-ce que quelqu’un pourrait peut être nous donner une astuce pour bien les fatiguer? Mais bon c’était vraiment une chouette journée avec un beau soleil et une température parfaite. Nous n’avions pas pris Hidden car je pensais que les chiens ne seraient pas admis dut aux singes sur le site mais nous aurions pu la prendre. Le soir, on laisse les enfants regarder la télévision pendant que nous préparons le repas. Amelia était tellement fatiguée qu’elle s’endormait sur son assiette. On l’a donc couché rapidement et on a profité de la soirée avec Benjamin.

Dimanche 13 mars, ce matin c’est grasse matinée pour tout le monde un peu fatigué de ces derniers jours ou nous avons beaucoup marché. Étant donné que l’aire de camping car se payer au 24 heures et que nous sommes arrivées vendredi en fin de journée, nous pouvons rester jusqu’à la même heure le dimanche. On prépare de bon pancakes pour le déjeuner, on range le bus et on prend la route en début d’après-midi pour rejoindre un parking gratuit sur les hauteurs de Marbella. On arrive vers 14 heures et on passe une après-midi au calme. Les enfants jouent au ballons et nous on bosse sur les articles et la planification de la suite du voyage. Le problème étant que la météo de ces prochains jours ne sera vraiment pas bonne et on galère un peu car toutes les visites se font en extérieur. La grisaille ne nous pose pas problème mais là c’est la vraie pluie. C’est aussi pour cela que nous restons sur notre spot et laissons les enfants profiter de l’extérieur. En fin de journée les premières gouttes arrivent et on rentre dans le bus. On fait une partie de Nintendo avec Benjamin avant de manger les restes du soir d’avant. On espère vraiment que la météo se trompe et que nous pourrons profiter quand même de l’Andalousie et de ces beaux villages. On se couche avec pleins d’interrogation…