


De retour en Espagne

Lundi 7 mars nous sommes de retour en Espagne après avoir dit au revoir à nos copains de camping. Premier arrêt dans le village de El Rocio. Nous avions eu beaucoup de retours comme quoi le village était animé avec des calèches et des chevaux partout. La ville étant construite sur le sable, il y a peu de voitures qui peuvent rouler sur la route. Malheureusement pour nous, le lundi ou peut être durant cette saison, le village était mort ! Aucune animation, pas de calèches ou de chevaux dans la ville donc autant vous dire que les enfants et même nous étions déçus. Après c’était sur notre route et le village est très charmant et de style Western. L’ambiance fantôme avait aussi son charme. Il y avait par contre un énorme étang avec des centaines de flamants roses et bien d’autres oiseaux. Il y a aussi la possibilité de faire un Safari dans le parc national de Donana pour y voir des lynx, des sites de ponte et de reproduction d’oiseaux migrateurs. Selon le guide du routard, venir durant la période de Pentecôte est très réputé et il y a des milliers de personnes qui se retrouvent pour célébrer la Paloma Blanca (La Vierge Locale). Un petit stop de 2 heures qui nous aura permis de dégourdir nos jambes.
On a ensuite repris la route en direction de Séville que nous allons visiter demain. On s’arrête sur un grand parking au abord de la ville recommandé par Roxane de la The_happy_family74. Il y a une petite aire de jeu et plein d’espace. Il y a une vingtaine de camping car et c’était top car pour nous en pleine ville ça signifie que l’endroit est plutôt sûr. On finira notre première journée avec un joli coucher de soleil.
Mardi 8 mars, ce matin il pleut… Nous décidons de faire l’école à Benjamin. Normalement, on ne lui fait pas lorsque l’on visite une grande ville mais au vu du temps on ira visiter la ville plus tard. Vers 11 heures, on se décide à partir en direction de la Torre de Seville qui abrite un centre commercial. Depuis 3 semaines je n’ai plus de baskets et il manque quelques habits pour les enfants. Le centre est très joli et on trouve tout se que l’on cherchait, chaussure pour maman, pantalon pour Ben et des cadenas pour nos valises qui prendrons l’avion. Vers midi, la pluie cesse et on prend la direction du centre ville pour rejoindre le Metropol Parasol qui est une structure en bois de 150 m sur 75 m avec une hauteur de 28 m. Sa forme lui donne le surnom de Setas de Sevilla (Champignon de Séville). La construction fut commencé en 2005 et terminée en 2011 avec plus de 4 ans de retard ainsi qu’un budget de 3x le devis initial. Il est possible de monter dessus pour s’y balader. On décidera d’y revenir en fin de journée pour y voir la ville avec les lumières de fin de journée. On se balade ensuite dans les quartiers populaires de Séville comme Alfalfa, Santa Cruz, El Arenal…
Pour le repas de midi, nous décidons de nous arrêter dans un restaurant de tapas dont c’est la spécialité dans cette ville. Le soleil est bien de retour et nous pouvons nous mettre en terrasse. On commande 8 tapas (oui oui il en manque une sur les photos mais Julien avait trop faim…) sans savoir que les portions sont grande et autant vous dire que c’est pas le serveur qui nous l’aurait dit. Il nous a suggéré de prendre un plateau de jambon cru, nous choisissons la version de 60gr qui était déjà à 12 euros mais bon on se fait plaisir. Après avoir bien mangé car rien à dire sur le repas, on reçoit l’addition et on remarque qu’il nous a compter le jambon de 100gr à 18 euros… nous lui disons que nous avions commander le petit (c’était bien noté sur le coupon commande que nous lui avions donné) et au vue de l’assiette il n’y avait pas 100gr mais bon il a rien voulu savoir. Dommage pour lui pas de pourboire et je me rend compte qu’il n’a pas compté le café et je ne dis rien.
On continue notre balade pour aller visiter la cathédrale (Catedral de Santa María de la Sede) qui est l’une des plus grandes cathédrales au monde. Elle a été construite sur les vestiges de la mosquée de maure. A l’intérieur, on peut y voir la tombe de Christoph Colomb, la chapelle royale, un maître-autel avec plus de 1’500 figures ciselées dans le bois, juste incroyable, un énorme Orgue et pleins de petite chapelle. L’intérieur mérite vraiment dêtre visité.
Nous avons ensuite pris de la hauteur en grimpant dans la tour Giralda pour admirer la ville à presque 100 m de haut. Pour y accéder, la monté se fait en spirale sans escalier pour permettre à l’époque aux carillonneurs d’y monter avec un âne. Le petit point négatif fût la façon de prendre les tickets. En effet, si on les prends sur internet, ils sont 2 euros moins cher selon les informations mais si on regarde bien en petit c’est noté qu’ils prennent 1 euro par billet de frais de gestion. Donc réellement la différence est de 1 euro mais lors de l’achat sur internet, il faut renseignée son numéro de téléphone, son numéro de carte d’identité, son adresse mail et une adresse postale… Nous ne sommes pas fan de toujours devoir renseigner autant d’information alors qu’au guichet rien n’est demandé donc à vous de voir.
Ensuite, nous nous sommes dirigé vers la très populaire place d’Espagne construite pour l’exposition hispano-américaine de 1929. Elle forme un demi cercle de 200 m de diamètre avec plusieurs pavillons, 4 ponts qui enjambent le bassin et qui représente les 4 royaumes de la couronne d’Espagne (Castilla, Aragón, León et Navarra) ainsi que 48 panneaux d’azulejos de Triana représentant les différentes province d’Espagne. Nous avons aussi eu la chance de voir une démonstration de Flamenco qui donne une chouette ambiance au lieu. Il est aussi possible de louer des barques pour se donner une aire de Venise ou bien des vélos pour faire le tour du parc.
Etant donnée que la météo n’était pas bonne ce matin, nous n’avions pas le temps de faire le tour du parc et reprenons les petites ruelles de Santa Cruz pour finir par rejoindre le Metropol Parasol. Nous avions lu que le prix était de 3 euros mais pour finir nous avons payé 5 euros par personne (Benjamin compris) un peu cher pour le peu que nous pouvons voir. La vue était tout aussi belle depuis la tour Giralda.
Pour finir la journée, nous passons par le quartier de Triana qui est très animé. Nous sommes le 8 mars journée mondiale de la femme et il y a plusieurs manifestations dans la ville. Benjamin nous pose pleins de questions et nous lui expliquons pourquoi les gens manifestent. Une chouette ambiance pour ce dernier moment dans la ville de Séville. Nous avons beaucoup aimé cette ville et on serait bien resté quelques jours de plus mais la météo du lendemain était annoncée comme pluvieuse. On revient donc au bus vers 20 heures après plus de 20 kilomètres de marche et les enfants sont super fatigués. On ne mettra pas beaucoup de temps pour les endormir.
Mercredi 9 mars, on se réveille sous la grisaille. On prend donc la direction de Cadix en bord de mer où le soleil sera présent. On se parque vers midi sur un parking en bord de mer. On se prépare des hot-dogs que nous mangeons sur la plage. Ensuite on marche le long de la mer pour rejoindre le centre ville à plus de 1 heure 30 de marche. Après autant d’efforts, on cherche un bon glacier pour reprendre des forces. On s’arrête à El Limonero qui fait des super bonnes glaces artisanales. Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas mangé des aussi bonnes et le prix était super raisonnable. On s’est ensuite promené dans les ruelles et on a été voir des ficus centenaires super beaux et impressionnants. On a voulu revenir au camping car avec un bus mais en montant, la conductrice nous a dit que ce n’est pas possible de venir avec le chien. Julien rentrera à pied et moi avec les enfants qui sont bien fatigués. On arrive au bus après 30 minutes de route et Julien arriva 1 heure plus tard. Va falloir penser à prendre son sac avec nous pour les prochaines fois.
Jeudi 10 mars, c’est partie pour les visites des villages blanc d’Andalousie. Le premier sera Vejer de la Frontera. Le village est super accueillant avec un parking facile d’accès et pas à 3 kilomètres du centre ville. Nous mangeons au bus pour ensuite pouvoir arpenter les ruelles de ce petit village très typique et qui nous permet une vue à 360°c sur la province. Le village est considéré comme l’un des plus beaux d’Espagne et on comprend pourquoi. Avec sa petite église au centre ainsi que les vestiges d’une forteresse médiévale on y a passé plusieurs heures à se balader et contempler chaque recoin. Nous profitons aussi du beau temps pour un petit apéro en terrasse. Les enfants ont super bien marché ces 2 derniers jours alors nous ne leur imposerons pas une nouvelle randonnée pour aller voir les moulins qui entourent la ville mais ça devait être vraiment beau à faire. En arrivant je vous conseille d’aller directement à l’office du tourisme pour y prendre un plan de la ville qui est bien fait.
On prend ensuite la direction de la plage de Bolonia. En arrivant, on se rend compte qu’ici nous ne serons pas seuls et que les gens se parque les uns à côté des autres. Pas grave en même temps ça ne nous dérange pas. Comme je dis toujours, quand on ferme les stores, on est vraiment chez nous. En plus le parking est vraiment dans un mauvais état donc on prendra la première place et pas celle vue mer. Il y a pas mal de vent mais l’appel des vagues est bien trop fort pour Julien. On va donc à la plage mais seuls les garçons ont eu le courage de se baigner. Ils jouent aussi au foot pendant qu’Amelia et moi on se protège du vent et on papote. Le soir, les enfants sont en mode on se chamaille pour les jouets et on écoute pas nos parents alors la soirée se finira avec les enfants qui mangent des pâtes et au lit. Pour nous, ce sera une petite soirée en amoureux. Merci les loulous… 🙂
Vendredi 11 mars, on se lève avec le soleil et le vent c’est bien calmé. On fait l’école de Benjamin et ensuite on part se balader sur la Dune de Bolonia. On commence par suivre un chemin de passerelle avec des anciens sites romains avant d’arriver au pied de cette magnifique Dune pleine de reliefs.
Les enfants ont joué à se jeter dans toutes les pentes pour y faire du toboggan et sont montés en courant presque tout du long. Ils sont vraiment inépuisables ces enfants croyez moi… Depuis en haut, on à la vue sur les 4 kilomètres de plage et la mer et de l’autre côté sur une grande forêt de pins. La nature est très préservée et c’était magnifique surtout que nous étions presque seuls. On reste un petit moment histoire de profiter du site et Julien fait des sauts dans un énorme trou (oui oui Julien) avant de redescendre en courant (vive les enfants) pour cette fois longer la plage jusqu’au parking.
On dîne tranquillement avant de reprendre la route en direction de Tarifa, il commence à y avoir de nouveau du vent et un peu de pluie mais on s’arrête juste dans la ville pour y voir l’endroit où se rencontrent la mer méditerranée et l’océan Atlantique. La différence d’agitation est super impressionnante entre l’océan Atlantique et ces belles vagues et de l’autre côté la mer méditerranée est son calme plat. Nous pouvons aussi voir les côtes du continent africain avec le Maroc qui est à seulement 31 km à vol d’oiseau.
On se balade quand même un moment dans la ville mais avec la pluie, l’ambiance et pas au rendez-vous. Nous devons aussi reprendre la route pour aller à l’aire de camping car de Gibraltar que nous visiterons demain (seule jour de grand beau avant quelques jours). Le soir on laisse les enfants regarder « Alerte rouge » sur le rétroprojecteur et nous mangerons un bon tartare de bœuf, au Portugal, la viande rouge c’était vraiment pas ça et Julien voulait un bon morceau de viande.
Samedi 12 mars, on se réveille à 7 heures 30 car nous avons une grande journée devant nous. On commence par devoir passer le poste de frontière pour entrer sur le territoire de la Grande-Bretagne. Autant vous dire que ce fût super rapide et qu’ils n’ont pas vraiment fait attention à nos documents. (même pas besoin de passeport). On doit ensuite traverser la piste d’avion de Gibraltar. En arrivant de l’autre côté, la sécurité ferme les barrières car un avion va décoller. Nous avons donc pu voir pour le plus grand bonheur de Julien et Amelia voir un avion décollé de près.
On marche ensuite en direction du sud du rocher ou nous voulons entamer l’ascension. Il est possible de prendre un funiculaire ou même des taxis ou bus touristique mais le prix explose. Nos petits pieds feront bien l’affaire. On paie quand même 26 livres (30 euros) pour rentrer dans le parc naturel et profiter des activités du site. On commence la montée pour arriver aux grottes St-Michel. A l’intérieur, il y a un spectacle sons et lumières projeté sur les parois recouvertes de stalactites et stalagmites. Les grottes ont aussi servi d’hôpital durant la seconde guerre mondiale. On a ensuite marché en direction du skywalk d’où nous avons le plus beau point de vue sur la baie d’Algeciras et la mer méditerranée.
Un peu plus loin nous avons rencontré pour la première fois les singes. Benjamin avait sur la poche à gourde de son sac un paquet de bonbons et un singe lui a sauté dessus pour le lui prendre. C’est suivi une petite bataille entre 2 singes pour savoir qui allait les garder. Les enfants étaient un peu tristes de plus les avoir mais heureusement maman avait une autre réserve dans son sac. Ils ont aussi eu un peu peur lors de la bataille et après nous avons dû montrer à Amelia que les singes ne faisaient rien si tu étais calme et qu’ils se sont juste chamaillés comme ça arrive entre elle et son frère. C’est passé assez facilement et on a pu suivre la rando en prenant les escaliers, « Apes Den » où se trouve la plupart des singes. Pour le repas de midi, nous avons cherché un petit moment un endroit pas trop proche des singes et après, on a fait un petit retour en arrière pour voir le pont suspendu qui à une belle vue sur le port d’Algésiras et on a fait plusieurs visite de tunnels qui ont servi pour la guerre ainsi que le château. Le rocher était pour nous un vrai gruyère.
Nous sommes revenus au bus en fin de journée après plus de 18 km de marche. Les parents bien fatigués mais les enfants toujours en pleine forme, ils ont d’ailleurs fait de la trottinette sur le port. Donc est-ce que quelqu’un pourrait peut être nous donner une astuce pour bien les fatiguer? Mais bon c’était vraiment une chouette journée avec un beau soleil et une température parfaite. Nous n’avions pas pris Hidden car je pensais que les chiens ne seraient pas admis dut aux singes sur le site mais nous aurions pu la prendre. Le soir, on laisse les enfants regarder la télévision pendant que nous préparons le repas. Amelia était tellement fatiguée qu’elle s’endormait sur son assiette. On l’a donc couché rapidement et on a profité de la soirée avec Benjamin.
Dimanche 13 mars, ce matin c’est grasse matinée pour tout le monde un peu fatigué de ces derniers jours ou nous avons beaucoup marché. Étant donné que l’aire de camping car se payer au 24 heures et que nous sommes arrivées vendredi en fin de journée, nous pouvons rester jusqu’à la même heure le dimanche. On prépare de bon pancakes pour le déjeuner, on range le bus et on prend la route en début d’après-midi pour rejoindre un parking gratuit sur les hauteurs de Marbella. On arrive vers 14 heures et on passe une après-midi au calme. Les enfants jouent au ballons et nous on bosse sur les articles et la planification de la suite du voyage. Le problème étant que la météo de ces prochains jours ne sera vraiment pas bonne et on galère un peu car toutes les visites se font en extérieur. La grisaille ne nous pose pas problème mais là c’est la vraie pluie. C’est aussi pour cela que nous restons sur notre spot et laissons les enfants profiter de l’extérieur. En fin de journée les premières gouttes arrivent et on rentre dans le bus. On fait une partie de Nintendo avec Benjamin avant de manger les restes du soir d’avant. On espère vraiment que la météo se trompe et que nous pourrons profiter quand même de l’Andalousie et de ces beaux villages. On se couche avec pleins d’interrogation…

Le nord de l’Espagne

Lundi 14 février, nous passons la matinée sur notre chouette spot. Entre averse et éclairci, le temps joue vraiment le capricieux mais nous offre de magnifiques couleurs et un arc en Ciel. On s’occupe de ranger le bus, des douches pour tout le monde, remplissage de l’eau grâce à une fontaine d’eau potable et on fait l’école. Nous prenons la direction de Gijón à environ 3 heures de route et nous décidons de rester pour la nuit car il y a une chouette place de jeu sur la plage. Bon la météo en décida autrement et nous avons eu le droit à une grosse averse et, en regardant la météo pour ces prochains jours, nous nous rendons compte qu’il n’annonce vraiment pas beau. On avisera au jour le jour.
Mardi 15 février, il a plu toute la nuit et on commence la journée par faire l’école de Benjamin. Vu qu’il fait pas beau je fais un peu plus que les autres jours pour prendre de l’avance. Entre 2 précipitations et avant de reprendre la route, je laisse les enfants jouer à la place de jeu. Julien en profite pour faire les vidanges des eaux grises et des eaux noires. Aujourd’hui l’objectif c’est A Coruña pour y voir le phare le plus ancien du monde encore en activité.
Nous nous arrêtons juste après Ribadeo pour le repas du midi sur un parking en bord de mer. Le site est vraiment très joli avec une plage que nous pouvons atteindre en descendant des escaliers depuis le haut des falaises. Julien et les enfants ont joué pendant que je préparais le repas. Après manger je voulais aller avec eux mais la marré était montée donc impossibles d’y retourner mais la beauté des lieux était très apaisante surtout que nous avions un peu de soleil.
Nous sommes arrivée à 16 heure à A Coruña vers la Tour d’Hercule qui du haut de ces 34 mètres, continue de s’acquitter de la mission d’orienter et diriger les hommes de mer qui font front quotidiennement à l’immensité de l’océan depuis le 1er siècle après J.-C. Saviez vous que les phares sont classés par leurs gardiens en 3 catégories selon leurs emplacements :
– Paradis (sur le continent)
– Purgatoire (sur une île)
– Enfer (en pleine mer)
En contrebas du phare il y a aussi une magnifique rose des vents qui représente les 7 pays celtiques que les « Milésiens » avaient conquis, à savoir : Irlande, Écosse, Cornouailles, Bretagne, Pays de Galles, île de Mann et Galice. On peut voir dans la rose les symboles de chacune de ces nations et son nom en gaélique tout en haut. Comme par exemple pour la Galice (Galiza) qui est représentée par la coquille Saint-Jacques, signe des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le site est vraiment très joli avec un parking à disposition des camping car près de l’aquarium. Nous n’avons pas voulu visiter la grande ville car nous en avons déjà fait beaucoup ces derniers jours. Nous trouvons un aire de camping car à moins de 10 minutes de route pour y passer la nuit. En arrivant, nous nous rendons compte que de l’eau coule du bus, on démonte la table, les banquettes et on dévisse les parois du mur pour se rendre compte que c’était juste la valve de la sécurité de trop pleins qui était mal mise. Ouf… plus de chantier que de travaux.
Mercredi 16 février ne fût vraiment pas une bonne journée. Tu connais les journées qui se passent complètement de travers ? Ben ce fût ce jour-ci. Nous étions parti du principe que nous voulions longer les côtes de la mort de Laxe à Noia. Nous n’avions que 1h30 de route mais sur le chemin, Julien décide qu’il est temps d’acheter une bouteille de gaz ainsi qu’une lyre. Donc nous nous arrêtons dans un dépôt ou il y a la lyre mais pas de bouteille. Julien décide de ne pas l’acheter et attend de trouver tout au même endroit. Ensuite il n’avait pas fait attention qu’il fallait que l’on fasse le plein du bus. J’ai donc regardé sur l’application Gasoil Now une station avec des prix corrects. En Espagne on peut avoir une station à 1 euros 35 le diesel jusqu’à 1 euros 60 donc cette application nous est très utile. J’en trouve une sur la route mais ici, ils ne vendent pas de bouteille de gaz. Nous nous arrêtons dans une autre station et là après 20 minutes à essayer de se faire comprendre, le gentil monsieur nous explique que seul Repsol est autorisé à vendre des bouteilles de gaz. On continue notre route et on trouve enfin une station Repsol mais le monsieur nous dit que pour en acheter une première, il nous faut aller chez un Repsol officiel et il nous donne l’adresse. Heureusement pour nous, il y en a une dans la ville. Julien va regarder et nous pouvons bien en avoir une il faut juste attendre 10 minutes car c’est un bureau et ils n’ont pas de bouteilles de gaz en stock. Ils doivent la faire livrer depuis la station où nous étions il y a 10 minutes. Ok bon la ça devient quand même très complexe… En revanche, il n’y a pas de lyre en vente… oui oui c’est bien ce truc que Julien n’avait pas acheté le matin même. Après toutes ces aventures de la matinée, il est 12h40 et les enfants ont faim. Nous continuons la route en direction de Laxe et après 2h30 de route depuis ce matin, nous y arrivons. Nous trouvons une place au port mais là je me dis que c’est bien trop loin du phare et des points d’intérêts donc on reprend la route pour faire 5 minutes de route et là… Ben les camping car ne sont pas les bienvenues et il est interdit pour nous d’y aller. Et nous ne pouvons pas faire demi-tour pour retourner au port. Il est 13h15 et les enfants s’impatient vraiment et nous aussi. On finit par s’arrêter à Vimianzo à 14h00 pour enfin pouvoir manger. Et tout ça c’était que le matin. Julien est fatigué de conduire et on souhaite faire une balade sympa. On regarde sur google maps et on trouve des cascades à Ezaro et il y a un parking sur les hauteurs avec une route qui passe près d’un ancien pont. On est à 30 minutes de route. En arrivant sur la parking, premièrement, nous n’avons absolument pas vu le pont car la route est étroite et qu’il n’y a pas d’endroit pour s’arrêter et en plus, le parking se trouve dans un épai brouillard et que la route pour descendre au cascade est interdit au camping car car c’est une route avec une pente à 30%. Nous en avons fait des routes pentus sur les routes de Norvège mais jamais d’autant… Il nous faut donc rebrousser chemin pour revenir sur la route principale à 15 minutes et descendre par une autre route. On longe enfin les côtes mais nous ne souhaitons plus rouler vu la journée. Nous essayons de trouver un spot mais il nous aura fallu 4 tentatives pour finir par en trouver un dans un petit village avec une place de jeu. Les 4 autres étaient soit impraticables avec le CC soit inexistants en vrai. Il est 17 heures quand nous nous posons enfin. On habille les enfants avec leur habits de pluie et on les envoie à la place de jeu. Une journée plutôt compliquée et on se dit que demain sera sûrement bien meilleur et on espère finir par trouver la pièce qu’il nous manque pour la bouteille de gaz.
Jeudi 17 février, on prend la direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a un aire de camping car gratuit à 5km du centre ville et près d’un magasin alimentaire. On s’installe et ensuite je vais au commissions avec Amelia pendant que Julien fait l’anglais à Benjamin. Elle me fait toujours rire au commission car elle cherche tout le temps des petits caddies pour pouvoir m’aider mais ici nous n’en trouvons pas beaucoup. Pas grave me dit-elle, je t’aiderais quand même. En revenant au bus nous préparons quelques petites choses à manger avant de prendre un bus direction le centre ville. L’arrêt de bus se trouve à 5 minutes à pied et il est desservi toutes les 10 minutes environ. Nous nous baladons dans la vieille ville et allons visiter la célèbre cathédrale et son intérieur qui était vraiment à couper le souffle. En moins de 2 heures nous avons fait le tour de la ville qui comporte beaucoup de musée et les enfants ne sont pas très intéressés par tout cela.
Nous décidons donc de rentrer au camping car mais vu qu’il est que 16h00, nous décidons de rentrer à pied pour nous dégourdir les jambes après ces 3 jours de conduite et de mauvais temps. 4,7 km que nous ferons en 1h30 avec les enfants qui ont été super cool et une Amelia qui ne s’est pas plaint une seule fois. En arrivant vers le parking, nous voyons une station service et allons voir si par hasard ils ne vendraient pas la pièce qu’il nous manque pour le gaz. Nous ressortons de là bas avec 2 limonades citron et 2 café froid car il n’y a absolument rien d’autre. Il est 18 heures quand nous rentrons au bus et les enfants sont très fatigués. Nous leur mettons le rétroprojecteur dans notre lit avec le film Alice aux pays des merveilles. Pendant ce temps, nous profitons du calme pour mettre à jour le site internet et préparer le souper.
Vendredi 18 février, la météo est vraiment mauvaise avec beaucoup de pluie. Nous faisons l’école de Benjamin et ensuite nous partons en direction de Leroy Merlin pour trouver la pièce dont nous avons besoin pour le gaz. Nous faisons aussi les commissions pour la semaine à venir. Julien ne souhaite pas trop conduire aujourd’hui donc on trouve un spot en bord de mer à Combaro pour passer l’après-midi. Il y a un terrain de foot, une place de jeu et la pluie c’est arrêté donc nous pouvons profiter de l’extérieur avec les enfants. Journée vraiment tranquille et le soir on mange une bonne fondue au fromage avec une vue sur la mer. Que demander le mieux pour se dernier jour en Espagne. Demain nous prendrons la direction du Portugal. La mauvaise météo et le temps qu’il nous reste avant de devoir aller en Belgique ne nous laisse pas le choix que d’avancer. Nous resterons avec un goût d’inachevée car nous aurions voulu profiter un peu plus de la région des Asturies et de la Galicie mais bon ce sera peut être pour une prochaine fois.

Viva España

Jeudi 10 février, nous rentrons enfin en Espagne. C’est pour moi un pays coup de cœur car j’y vais depuis que je suis petite mais je n’ai jamais vu autre chose que la région de la Communauté Valencienne et Catalogne. Nous passons la frontière sans aucun contrôle et nous nous dirigeons vers la ville de San Sebastian (Donostia). Nous profitons aussi de mettre le plein de gasoil qui est 30 ct/d’euro moins cher qu’en France dans certaines stations. J’utilise l’application Gasoil now pour trouver les stations avec les prix les plus bas et elle est vraiment bien faite. Quand nous avons 80 litres à mettre, il faut bien faire attention car ça fait vite la différence.
La ville de San Sebastian met à disposition un aire de camping car avec la possibilité de faire les services au prix de 3 euros 30 les 24 heures, enfin normalement…. lors du paiement Amelia a appuyé sur le boutons pour ajouter un jour supplémentaire et on a payé 6 euros 60 pour les 24 heures ;-). Depuis l’aire, il est possible de prendre le bus 33 qui nous emmène au centre ville.
Nous décidons de marcher pour l’allée et on met un peu plus de 40 minutes pour rejoindre le quartier de la vieille ville en longeant la plage de la Concha. La Casco Viejo (vieille ville) est un vrai labyrinthe avec toutes ces ruelles étroites qui partent dans tous les sens.
Ici leur spécialité c’est le bar à Pintxos, un peux comme des Tapas mais uniquement sur du pain. Il y a énormément de petits restaurants et il est plutôt difficile de savoir dans lequel s’arrêter. Après plus de 15 minutes de recherche, nous nous arrêtons au restaurant « Casa Vergara » pour y manger les fameuses Pintxos. Nous devons aller au comptoir pour sélectionner les Pintxos que nous souhaitons prendre. Il y en a vraiment pour tous les goûts, végétarien, au jambon, fromage ou fruit de mer, mais attention à 3 euros 50 le Pintxos, le prix peut vite monter si vous avez une grande faim. En fin de journée il existe des formules avec boisson et Pintxos qui ne coûtent vraiment pas cher. Après le repas nous admirons les divers monuments de la ville avec entre autres la Basilique Sainte-Marie et la cathédrale.
Nous finissons la journée dans le parc « Alderdi Eder » en bord de mer avec une aire de jeux pour les enfants. Nous prenons le bus pour revenir au camping-car. Amelia est vraiment fatiguée, nous enchaînons les les grandes villes depuis plusieurs jours et elle marche comme une championne. Elle ne se plaint jamais et on se rend compte de la chance que nous avons qu’elle nous suive aussi bien.
Vendredi 11 février, il est temps pour nous de s’éloigner un peu des côtes et d’aller en direction de Pampelune (Pamplona) capitale de la région de la Navarre. Il existe au abord de ville des parking gratuits et pour se rendre dans la ville, vous pouvez soit y aller à pied et prendre des escaliers, soit prendre un ascenseur qui vous amène sur les hauteurs de la ville. Comme pour un peu toutes les villes que nous avons visité dernièrement, nous avons beaucoup aimé la vieille ville avec la plaza del Castillo, la cathédrale, ses remparts et son hôtel de ville.
La ville est aussi très connue pour les Fêtes de San Fermin où sont lâchés dans les rues des taureaux. Il y a donc pas mal de magasins qui vendent des articles à l’effigie de cette fête. Nous passons bien 3 heures à nous balader dans la ville. On retourne ensuite au bus et sur le trajet du retour on prend des glaces pour les enfants. Julien en profite pour acheter aussi des ampoules pour les phares du bus. En revenant au bus et en attendant que les enfants finissent leur glace, il profite de les changer. C’est la 2ème fois depuis juillet que le phare de droite nous lâche. On se demande si nous ne devrions pas contrôler pour voir s’il y a un problème. Mais bon pour le moment on change les 2 et on verra bien. Les grandes villes on aime bien mais après presque 1 semaine, nous avons besoin d’un peu de grand espace.
Nous prenons donc la route direction Arguedas pour y visiter demain les Bardenas Reales. Nous nous arrêtons d’abord dans un supermarché pour y faire quelques provisions.
En arrivant dans le village sur l’aire de camping car mis gratuitement à disposition, nous nous retrouvons devant des maisons troglodytes. Nous pouvons aller les visiter gratuitement et en tout temps. C’est vraiment impressionnant de ce dire que des gens vivaient encore ici il y a pas si longtemps. Les habitations ont été abandonnées en 1960 pour rejoindre le village. Il y avait plus de 50 familles qui vivaient dans ces montagnes et les maisons étaient constitués comme nous avons l’habitude de voir avec cuisine, chambre, porte et fenêtre. En revanche, il n’y avait ni eau courante, ni électricité et certaines abritent même des chambres pour les bêtes ou des pressoirs pour le vin. Le soir, les maisons sont illuminées de toutes les couleurs.
En fin de journée, on fait quelques jeux de société avec les enfants et Benjamin joue pour la première fois au toucher-couler avec son papa. Nous ne mettons pas les enfants au lit tard car ils sont très fatigués ces derniers jours et après avoir mangé une bonne charbonnade, nous les mettons au lit.
Samedi 12 février nous partons visiter les Bardenas Reales. C’est une zone semi-désertique de 42’000 ha. Nous y sommes rentrées depuis le village d’Arguedas où nous avions passé la nuit.
On s’est arrêté au centre d’information pour voir les itinéraires possibles ainsi que les zones fermées à la circulation. Il faut savoir que la zone est très réglementée dû à son statut de réserve protégée. De plus, certaines zones peuvent être temporairement fermées car la zone est en travaux, les routes ne sont pas praticables ou fermées pour protéger les animaux en période de nidation comme c’est le cas au mois de février. Nous avons fait une boucle de 34km et malgré la limitation à 40km/h nous ne dépassons pas les 20km/h car les routes sont toutes en terre battue avec parfois de gros cailloux.
Les paysages sont vraiment magnifiques, nous en avons pris plein les yeux et avons pris le temps de s’arrêter pour faire des photos. Nous permettons aux enfants de venir devant et ils ont même pu faire un peu de conduite avec leur papa. Ils étaient tellement fiers de pouvoir conduire le bus.
Durant le trajet, nous pouvons aussi voir des vautours au loin et c’est assez impressionnant comme c’est grand. Nous voulions faire une petite balade de 6km aller-retour mais, en début d’après midi, il avait pas mal de voiture et vu que les chemins pédestres et véhicules sont les mêmes nous ne souhaitions pas avaler de la poussière.
Nous revenons sur l’aire de camping car de la veille pour profiter du calme des lieux. Je pars me balader dans le village qui n’est au premier abord pas très animé avec beaucoup de maisons détruites. Mais en arrivant sur la place centrale, je comprends tout de suite où sont les gens. Il y a au minimum 10 restaurants et bar et en ce samedi après-midi les gens profitent du soleil en terrasse. Le soir, nous organisons une soirée cinéma et au menu c’est pleins de tapas. Jambon, croquette de jambon, tapenade, olives, chips, tomates, carottes et j’en passe. On regarde le film Peter et Elliott le dragon sur notre nouveau rétroprojecteur. Nous avons descendu la table pour faire le lit et avons mis la petite table de Benjamin pour y mettre la nourriture. A la fin du film, Amelia demande que je dorme avec elle et que Benjamin dorme avec son papa. Je dors sur la table avec Amelia mais je n’ai pas beaucoup de place avec encore Hidden vers mes pieds que je ne dors pas très bien.
Dimanche 13 février, après une nuit plutôt difficile et un réveil très matinal, nous prenons la direction de Logroño que nous voulions visiter et qui se trouve dans la région de la Rioja. Malheureusement, le brouillard et la pluie nous ont fait changer nos plans et nous prenons la direction de Bilbao où le soleil est au rendez-vous. On arrive vers 12h30 sur le parking dans les hauteurs de la ville à côté de l’Aréna et on mange dans le bus avant de prendre la direction de Casco Viejo avec ces « Siete Calles ».
Nous nous baladons dans les rues pour voir ces innombrables églises dont la cathédrale Santiago et les diverses places comme la « Plaza Nueva » où nous avons pu assister à un rassemblement d’échange de cartes panini.
Ensuite nous avons longé la Ria de Bilbao pour voir tous les ponts qui la traversent et qui ont tous une particularité pour rejoindre le musée de Guggenheim. Nous ne l’avons pas visité car les enfants ne sont pas assez grands pour ce genre de musée selon nous et nous avons préféré leur laisser du temps pour jouer dans l’une des nombreuses aires de jeux que compte la ville.
C’est une ville que nous avons particulièrement appréciée et où nous nous sentions bien. Nous aurions aimé faire une journée de plus pour voir le stade de foot ainsi que le pont suspendu de Biscaye mais la mauvaise météo annoncée le lendemain nous a motivé à reprendre la route en fin de journée.
Nous trouvons un chouette spot pour la nuit à Kobaron avec une vue magnifique sur les falaises. Il y a beaucoup de vent et il pleut très fort. Nous nous sommes mis dans le sens du vent et avons aussi mis les vérins pour être un peu plus stable. Le soir, nous avons aussi pris la décision d’envoyer le formulaire de réservation pour le cargo. Il est temps pour nous de préparer notre voyage en Amériques. Nous avons donc mis une date d’arrivée au 30 mai pour Halifax. Ce qui me stress pas mal, actuellement pour entrer au Canada, il faut un plan de quarantaine bien précis si notre test PCR est positif. Ce qui signifie que nous devons avoir un lieu de domicile pour 14 jours, avec une solution pour recevoir à manger et à boire pour la durée de la quarantaine sans avoir à sortir de notre habitation. Donc autant vous dire que j’espère vraiment que les choses vont changer.
Commentaires récents