


De retour en Espagne

Lundi 7 mars nous sommes de retour en Espagne après avoir dit au revoir à nos copains de camping. Premier arrêt dans le village de El Rocio. Nous avions eu beaucoup de retours comme quoi le village était animé avec des calèches et des chevaux partout. La ville étant construite sur le sable, il y a peu de voitures qui peuvent rouler sur la route. Malheureusement pour nous, le lundi ou peut être durant cette saison, le village était mort ! Aucune animation, pas de calèches ou de chevaux dans la ville donc autant vous dire que les enfants et même nous étions déçus. Après c’était sur notre route et le village est très charmant et de style Western. L’ambiance fantôme avait aussi son charme. Il y avait par contre un énorme étang avec des centaines de flamants roses et bien d’autres oiseaux. Il y a aussi la possibilité de faire un Safari dans le parc national de Donana pour y voir des lynx, des sites de ponte et de reproduction d’oiseaux migrateurs. Selon le guide du routard, venir durant la période de Pentecôte est très réputé et il y a des milliers de personnes qui se retrouvent pour célébrer la Paloma Blanca (La Vierge Locale). Un petit stop de 2 heures qui nous aura permis de dégourdir nos jambes.
On a ensuite repris la route en direction de Séville que nous allons visiter demain. On s’arrête sur un grand parking au abord de la ville recommandé par Roxane de la The_happy_family74. Il y a une petite aire de jeu et plein d’espace. Il y a une vingtaine de camping car et c’était top car pour nous en pleine ville ça signifie que l’endroit est plutôt sûr. On finira notre première journée avec un joli coucher de soleil.
Mardi 8 mars, ce matin il pleut… Nous décidons de faire l’école à Benjamin. Normalement, on ne lui fait pas lorsque l’on visite une grande ville mais au vu du temps on ira visiter la ville plus tard. Vers 11 heures, on se décide à partir en direction de la Torre de Seville qui abrite un centre commercial. Depuis 3 semaines je n’ai plus de baskets et il manque quelques habits pour les enfants. Le centre est très joli et on trouve tout se que l’on cherchait, chaussure pour maman, pantalon pour Ben et des cadenas pour nos valises qui prendrons l’avion. Vers midi, la pluie cesse et on prend la direction du centre ville pour rejoindre le Metropol Parasol qui est une structure en bois de 150 m sur 75 m avec une hauteur de 28 m. Sa forme lui donne le surnom de Setas de Sevilla (Champignon de Séville). La construction fut commencé en 2005 et terminée en 2011 avec plus de 4 ans de retard ainsi qu’un budget de 3x le devis initial. Il est possible de monter dessus pour s’y balader. On décidera d’y revenir en fin de journée pour y voir la ville avec les lumières de fin de journée. On se balade ensuite dans les quartiers populaires de Séville comme Alfalfa, Santa Cruz, El Arenal…
Pour le repas de midi, nous décidons de nous arrêter dans un restaurant de tapas dont c’est la spécialité dans cette ville. Le soleil est bien de retour et nous pouvons nous mettre en terrasse. On commande 8 tapas (oui oui il en manque une sur les photos mais Julien avait trop faim…) sans savoir que les portions sont grande et autant vous dire que c’est pas le serveur qui nous l’aurait dit. Il nous a suggéré de prendre un plateau de jambon cru, nous choisissons la version de 60gr qui était déjà à 12 euros mais bon on se fait plaisir. Après avoir bien mangé car rien à dire sur le repas, on reçoit l’addition et on remarque qu’il nous a compter le jambon de 100gr à 18 euros… nous lui disons que nous avions commander le petit (c’était bien noté sur le coupon commande que nous lui avions donné) et au vue de l’assiette il n’y avait pas 100gr mais bon il a rien voulu savoir. Dommage pour lui pas de pourboire et je me rend compte qu’il n’a pas compté le café et je ne dis rien.
On continue notre balade pour aller visiter la cathédrale (Catedral de Santa María de la Sede) qui est l’une des plus grandes cathédrales au monde. Elle a été construite sur les vestiges de la mosquée de maure. A l’intérieur, on peut y voir la tombe de Christoph Colomb, la chapelle royale, un maître-autel avec plus de 1’500 figures ciselées dans le bois, juste incroyable, un énorme Orgue et pleins de petite chapelle. L’intérieur mérite vraiment dêtre visité.
Nous avons ensuite pris de la hauteur en grimpant dans la tour Giralda pour admirer la ville à presque 100 m de haut. Pour y accéder, la monté se fait en spirale sans escalier pour permettre à l’époque aux carillonneurs d’y monter avec un âne. Le petit point négatif fût la façon de prendre les tickets. En effet, si on les prends sur internet, ils sont 2 euros moins cher selon les informations mais si on regarde bien en petit c’est noté qu’ils prennent 1 euro par billet de frais de gestion. Donc réellement la différence est de 1 euro mais lors de l’achat sur internet, il faut renseignée son numéro de téléphone, son numéro de carte d’identité, son adresse mail et une adresse postale… Nous ne sommes pas fan de toujours devoir renseigner autant d’information alors qu’au guichet rien n’est demandé donc à vous de voir.
Ensuite, nous nous sommes dirigé vers la très populaire place d’Espagne construite pour l’exposition hispano-américaine de 1929. Elle forme un demi cercle de 200 m de diamètre avec plusieurs pavillons, 4 ponts qui enjambent le bassin et qui représente les 4 royaumes de la couronne d’Espagne (Castilla, Aragón, León et Navarra) ainsi que 48 panneaux d’azulejos de Triana représentant les différentes province d’Espagne. Nous avons aussi eu la chance de voir une démonstration de Flamenco qui donne une chouette ambiance au lieu. Il est aussi possible de louer des barques pour se donner une aire de Venise ou bien des vélos pour faire le tour du parc.
Etant donnée que la météo n’était pas bonne ce matin, nous n’avions pas le temps de faire le tour du parc et reprenons les petites ruelles de Santa Cruz pour finir par rejoindre le Metropol Parasol. Nous avions lu que le prix était de 3 euros mais pour finir nous avons payé 5 euros par personne (Benjamin compris) un peu cher pour le peu que nous pouvons voir. La vue était tout aussi belle depuis la tour Giralda.
Pour finir la journée, nous passons par le quartier de Triana qui est très animé. Nous sommes le 8 mars journée mondiale de la femme et il y a plusieurs manifestations dans la ville. Benjamin nous pose pleins de questions et nous lui expliquons pourquoi les gens manifestent. Une chouette ambiance pour ce dernier moment dans la ville de Séville. Nous avons beaucoup aimé cette ville et on serait bien resté quelques jours de plus mais la météo du lendemain était annoncée comme pluvieuse. On revient donc au bus vers 20 heures après plus de 20 kilomètres de marche et les enfants sont super fatigués. On ne mettra pas beaucoup de temps pour les endormir.
Mercredi 9 mars, on se réveille sous la grisaille. On prend donc la direction de Cadix en bord de mer où le soleil sera présent. On se parque vers midi sur un parking en bord de mer. On se prépare des hot-dogs que nous mangeons sur la plage. Ensuite on marche le long de la mer pour rejoindre le centre ville à plus de 1 heure 30 de marche. Après autant d’efforts, on cherche un bon glacier pour reprendre des forces. On s’arrête à El Limonero qui fait des super bonnes glaces artisanales. Ça faisait bien longtemps qu’on n’avait pas mangé des aussi bonnes et le prix était super raisonnable. On s’est ensuite promené dans les ruelles et on a été voir des ficus centenaires super beaux et impressionnants. On a voulu revenir au camping car avec un bus mais en montant, la conductrice nous a dit que ce n’est pas possible de venir avec le chien. Julien rentrera à pied et moi avec les enfants qui sont bien fatigués. On arrive au bus après 30 minutes de route et Julien arriva 1 heure plus tard. Va falloir penser à prendre son sac avec nous pour les prochaines fois.
Jeudi 10 mars, c’est partie pour les visites des villages blanc d’Andalousie. Le premier sera Vejer de la Frontera. Le village est super accueillant avec un parking facile d’accès et pas à 3 kilomètres du centre ville. Nous mangeons au bus pour ensuite pouvoir arpenter les ruelles de ce petit village très typique et qui nous permet une vue à 360°c sur la province. Le village est considéré comme l’un des plus beaux d’Espagne et on comprend pourquoi. Avec sa petite église au centre ainsi que les vestiges d’une forteresse médiévale on y a passé plusieurs heures à se balader et contempler chaque recoin. Nous profitons aussi du beau temps pour un petit apéro en terrasse. Les enfants ont super bien marché ces 2 derniers jours alors nous ne leur imposerons pas une nouvelle randonnée pour aller voir les moulins qui entourent la ville mais ça devait être vraiment beau à faire. En arrivant je vous conseille d’aller directement à l’office du tourisme pour y prendre un plan de la ville qui est bien fait.
On prend ensuite la direction de la plage de Bolonia. En arrivant, on se rend compte qu’ici nous ne serons pas seuls et que les gens se parque les uns à côté des autres. Pas grave en même temps ça ne nous dérange pas. Comme je dis toujours, quand on ferme les stores, on est vraiment chez nous. En plus le parking est vraiment dans un mauvais état donc on prendra la première place et pas celle vue mer. Il y a pas mal de vent mais l’appel des vagues est bien trop fort pour Julien. On va donc à la plage mais seuls les garçons ont eu le courage de se baigner. Ils jouent aussi au foot pendant qu’Amelia et moi on se protège du vent et on papote. Le soir, les enfants sont en mode on se chamaille pour les jouets et on écoute pas nos parents alors la soirée se finira avec les enfants qui mangent des pâtes et au lit. Pour nous, ce sera une petite soirée en amoureux. Merci les loulous… 🙂
Vendredi 11 mars, on se lève avec le soleil et le vent c’est bien calmé. On fait l’école de Benjamin et ensuite on part se balader sur la Dune de Bolonia. On commence par suivre un chemin de passerelle avec des anciens sites romains avant d’arriver au pied de cette magnifique Dune pleine de reliefs.
Les enfants ont joué à se jeter dans toutes les pentes pour y faire du toboggan et sont montés en courant presque tout du long. Ils sont vraiment inépuisables ces enfants croyez moi… Depuis en haut, on à la vue sur les 4 kilomètres de plage et la mer et de l’autre côté sur une grande forêt de pins. La nature est très préservée et c’était magnifique surtout que nous étions presque seuls. On reste un petit moment histoire de profiter du site et Julien fait des sauts dans un énorme trou (oui oui Julien) avant de redescendre en courant (vive les enfants) pour cette fois longer la plage jusqu’au parking.
On dîne tranquillement avant de reprendre la route en direction de Tarifa, il commence à y avoir de nouveau du vent et un peu de pluie mais on s’arrête juste dans la ville pour y voir l’endroit où se rencontrent la mer méditerranée et l’océan Atlantique. La différence d’agitation est super impressionnante entre l’océan Atlantique et ces belles vagues et de l’autre côté la mer méditerranée est son calme plat. Nous pouvons aussi voir les côtes du continent africain avec le Maroc qui est à seulement 31 km à vol d’oiseau.
On se balade quand même un moment dans la ville mais avec la pluie, l’ambiance et pas au rendez-vous. Nous devons aussi reprendre la route pour aller à l’aire de camping car de Gibraltar que nous visiterons demain (seule jour de grand beau avant quelques jours). Le soir on laisse les enfants regarder « Alerte rouge » sur le rétroprojecteur et nous mangerons un bon tartare de bœuf, au Portugal, la viande rouge c’était vraiment pas ça et Julien voulait un bon morceau de viande.
Samedi 12 mars, on se réveille à 7 heures 30 car nous avons une grande journée devant nous. On commence par devoir passer le poste de frontière pour entrer sur le territoire de la Grande-Bretagne. Autant vous dire que ce fût super rapide et qu’ils n’ont pas vraiment fait attention à nos documents. (même pas besoin de passeport). On doit ensuite traverser la piste d’avion de Gibraltar. En arrivant de l’autre côté, la sécurité ferme les barrières car un avion va décoller. Nous avons donc pu voir pour le plus grand bonheur de Julien et Amelia voir un avion décollé de près.
On marche ensuite en direction du sud du rocher ou nous voulons entamer l’ascension. Il est possible de prendre un funiculaire ou même des taxis ou bus touristique mais le prix explose. Nos petits pieds feront bien l’affaire. On paie quand même 26 livres (30 euros) pour rentrer dans le parc naturel et profiter des activités du site. On commence la montée pour arriver aux grottes St-Michel. A l’intérieur, il y a un spectacle sons et lumières projeté sur les parois recouvertes de stalactites et stalagmites. Les grottes ont aussi servi d’hôpital durant la seconde guerre mondiale. On a ensuite marché en direction du skywalk d’où nous avons le plus beau point de vue sur la baie d’Algeciras et la mer méditerranée.
Un peu plus loin nous avons rencontré pour la première fois les singes. Benjamin avait sur la poche à gourde de son sac un paquet de bonbons et un singe lui a sauté dessus pour le lui prendre. C’est suivi une petite bataille entre 2 singes pour savoir qui allait les garder. Les enfants étaient un peu tristes de plus les avoir mais heureusement maman avait une autre réserve dans son sac. Ils ont aussi eu un peu peur lors de la bataille et après nous avons dû montrer à Amelia que les singes ne faisaient rien si tu étais calme et qu’ils se sont juste chamaillés comme ça arrive entre elle et son frère. C’est passé assez facilement et on a pu suivre la rando en prenant les escaliers, « Apes Den » où se trouve la plupart des singes. Pour le repas de midi, nous avons cherché un petit moment un endroit pas trop proche des singes et après, on a fait un petit retour en arrière pour voir le pont suspendu qui à une belle vue sur le port d’Algésiras et on a fait plusieurs visite de tunnels qui ont servi pour la guerre ainsi que le château. Le rocher était pour nous un vrai gruyère.
Nous sommes revenus au bus en fin de journée après plus de 18 km de marche. Les parents bien fatigués mais les enfants toujours en pleine forme, ils ont d’ailleurs fait de la trottinette sur le port. Donc est-ce que quelqu’un pourrait peut être nous donner une astuce pour bien les fatiguer? Mais bon c’était vraiment une chouette journée avec un beau soleil et une température parfaite. Nous n’avions pas pris Hidden car je pensais que les chiens ne seraient pas admis dut aux singes sur le site mais nous aurions pu la prendre. Le soir, on laisse les enfants regarder la télévision pendant que nous préparons le repas. Amelia était tellement fatiguée qu’elle s’endormait sur son assiette. On l’a donc couché rapidement et on a profité de la soirée avec Benjamin.
Dimanche 13 mars, ce matin c’est grasse matinée pour tout le monde un peu fatigué de ces derniers jours ou nous avons beaucoup marché. Étant donné que l’aire de camping car se payer au 24 heures et que nous sommes arrivées vendredi en fin de journée, nous pouvons rester jusqu’à la même heure le dimanche. On prépare de bon pancakes pour le déjeuner, on range le bus et on prend la route en début d’après-midi pour rejoindre un parking gratuit sur les hauteurs de Marbella. On arrive vers 14 heures et on passe une après-midi au calme. Les enfants jouent au ballons et nous on bosse sur les articles et la planification de la suite du voyage. Le problème étant que la météo de ces prochains jours ne sera vraiment pas bonne et on galère un peu car toutes les visites se font en extérieur. La grisaille ne nous pose pas problème mais là c’est la vraie pluie. C’est aussi pour cela que nous restons sur notre spot et laissons les enfants profiter de l’extérieur. En fin de journée les premières gouttes arrivent et on rentre dans le bus. On fait une partie de Nintendo avec Benjamin avant de manger les restes du soir d’avant. On espère vraiment que la météo se trompe et que nous pourrons profiter quand même de l’Andalousie et de ces beaux villages. On se couche avec pleins d’interrogation…

2ème semaines au Portugal et pleins de rencontre

Après avoir pris un bon petit déjeuner, nous partons nous balader en direction de la tour de Belém et du Padrão dos Descobrimentos. Nous échangeons aussi depuis quelques jours avec la Thelibertyfamily (Isabelle, Eric, Armand et Soline) et nous décidons de nous rencontrer pour un café sur la place du monument. Nous discutons pendant plus d ‘1 heure avant que chacun reprenne son chemin.
Nous marchons en direction du LX factory ou nous voulions manger un truc mais on prend pas le bon chemin et on se retrouve de l’autre côté. Les enfants sont fatigués et ils ont faim. On prend une trottinette électrique pour avancer plus vite et aller au Mercado de Ribeira histoire de pouvoir trouver quelques choses pour le dîner. Il est déjà 13h et les enfants sont impatients. Malheureusement, en y arrivant, il y avait tellement de monde qu’on n’a pas pu trouver une place. On finit par manger au mcdo car impossible de trouver autre chose. En plus, Amelia doit faire pipi et il y a peu d’endroit pour aller aux toilettes. On se balade ensuite dans les divers quartiers touristiques de Lisbonne comme Bairro Alto, Santa Cruz, Alfama, la rue Augusta, l’ascenseur Santa Justa et la place du commerce.
On comprend pourquoi Lisbonne est aussi appelé la ville au 7 collines vu comme ça grimpe. On finit la journée par prendre le ferry pour rejoindre l’autre rive et les Sourisson et lapindaire qui ont rencontré The Liberty Family. On va dans leur bus pour rejoindre l’aire de camping car et passer une soirée tous ensemble. Nous avions promis à Benjamin de manger des sushis mais vu que nous étions avec 2 autres familles, on ne voulait pas nous imposer mais quand nous avons émis l’idée tout le monde était bien motivé. C’est donc une commande de plus de 250 sushis que nous avons faite et partagé tous ensemble. Les enfants ont été vraiment super et nous ne les avons presque pas vu de la soirée ce qui à laissé les parents passer un bon moment.
Mardi 1er mars, nous passons la matinée à faire du rangement, planifier la suite de l’aventure et faire les services du bus. Ensuite nous disons au revoir à la Thelibertyfamily et nous reprenons la route avec les Sourrissons Lapindaires pour retourner au centre de Lisbonne mais cette fois avec le camping car. Nous trouvons un parking à l’est de la ville car nous voulons faire le musée des sciences. On mange vite un petit truc, on va voir le centre commercial Vasco de Gama qui est dans le parc de l’expo 98, on mange une glace et on rejoint le musée des sciences où nous passerons 3 heures de temps. Le musée fermait à 18h sinon je pense que nous aurions pu faire plus longtemps. Il existe sur place un tarif pour les familles super avantageux pour le prix de 25 euros.
En arrivant, il y a une première salle où nous pouvons dessiner des poissons pour ensuite les scanner et l’ envoyer dans un aquarium géant. La grande classe de voir nos chefs-d’œuvre nager en grand. Pour la 2ème salle, c’était un espace de jeu sur le thème du cirque. De quoi apprendre sur les déplacements physiques, les odeurs, le toucher… Nos 2 petites loupiottes ont adoré faire la construction d’une maison avec leur casque ou de conduire une voiture avec des roues carrés. La 3ème salle était plus axée sur les phénomènes naturels. Les plus grands ont pu apprendre pas mal de choses, trompe l’œil, formation d’une tempête ou encore jeu de lumière, tout y était expliqué en espagnole et en anglais. La 4ème salle était sur le thème de l’eau. Personnellement, nous ne nous y sommes pas restés bien longtemps car trop complexe pour Benjamin et Amelia ormi la possibilité de chanter sous une douche, qu’ils ont plutôt apprécié. Pour finir, il restait encore une salle qui permettait de bricoler, créer, fabriquer mais malheureusement, il manquait pas mal d’accessoires pour permettre de finir ce que l’on voulait faire. Après avoir fait le tour de ces 5 salles, chacun est parti dans la salle qu’il a préféré, pour profiter encore des infrastructures. Entre chaque salle, il y avait aussi la possibilité d’expérimenter des choses comme faire du vélo comme des funambules à plus de 20m de haut ou encore admirer la grande « Pendule de Foucault ». C’était vraiment une chouette activité pour les petits comme pour les grands.
Le soir, on revient au bus et on prépare un plat de pâtes pour les enfants et pour les adultes, une bonne fondue au fromage. Les 5 enfants passent une soirée dans le camping car des Sourissons pendant que nous sommes dans le nôtre. Heureusement, il y avait Nolan, 12 ans, qui gérait super bien les enfants et nous leur avions laissé le talki-walki. Une dernière soirée de partage et de découverte.
Mercredi 2 mars, nous nous levons tranquillement et nous disons au revoir à Aude, Eric, Nolan, Aubin et Lucie qui vont rester encore une journée à Lisbonne avant de s’envoler pour les Açores. Nous nous reverrons probablement la prochaine fois au Canada vu qu’ils vont y être avant nous et ils ont dit qu’ils allaient pas mal trainer.
De notre côté, nous descendons en Algarve pour profiter un peu du beau et du chaud. On passe donc la journée à rouler et on arrive en fin de journée à Carvoeiro. Nous trouvons facilement une place pour la nuit et nous sommes vraiment contents d’être en Algarve. Nous prévoyons d’y passer une bonne semaine histoire de profiter des plages, de l’océan et de la beauté du site. Nous nous baladons le long des roches qui sont creusées par la mer. Nous regardons aussi notre premier coucher de soleil.
Jeudi 3 mars, on se réveille sous……. la pluie. Nous ne pensions vraiment pas y avoir le droit car on est venu pour le soleil. Nous avions aussi prévu de faire une chouette randonnée le long des falaises de presque 7 km linéaires. On décide de déjà aller voir le village de Carvoeiro et la plage ainsi que sa grotte. On retourne au bus sous une petite pluie et on décide de quand même aller faire de la randonnée. Normalement il ne devrait y avoir que quelques gouttes et à partir de 14 heures le soleil devrait être de retour. Nous partons donc avec les k-way mais aussi les maillots de bain et les linges. En tout, il y a 11,4 km aller-retour avec un départ depuis la plage de Centenaes à plus de 1,5 km de notre parking donc un total pour nous de 14.4km. Nous sommes partis au environs de 10 heures du matin et après plus de 6km de marche avec une vue magnifique, des grottes de partout et de belles plages sauvages, nous nous arrêtons pour le repas de midi sur la plage de Benagli. Nous n’irons pas plus loin pour aujourd’hui car il est déjà 13h30, il faut manger et rebrousser chemin. Nous mangeons à midi au restaurant O Pescador pour mon plus grand bonheur car il y a de la seiche et les enfants prennent des moules. Julien lui prend un bowl au saumon. Après un bon repas, le soleil est de retour, nous nous arrêtons sur la plage de Carvalho pour y faire notre première baignade. Nous y étions protégés du vent et on en a bien profité. Même moi je me suis baigné car il faisait bien chaud. Amelia elle n’a pas trop aimé l’eau car elle a fait une chute et c’est pris de l’eau dans la figure avec du sable. Elle ne se rappelait pas que l’eau était salée 😉
Ensuite nous avons repris la marche et les couleurs étaient très différentes qu’à l’allée grâce au soleil qui faisait ressortir le côté orange de la pierre. 1 Km avant d’arriver au bus, Amelia a fait une petite chute et elle s’est ouvert le front et la lèvre. Mais bon comme d’habitude c’est une courageuse et elle finira la marche comme une grande. Nous arrivons au bus juste à temps pour le coucher du soleil après plus de 12km dans les jambes. Je laisse Julien et les enfants retourner au bus et moi je m’arrête un moment sur un rocher pour contempler le coucher de soleil seule. Ça m’a fait un bien fou de pouvoir être seule un moment tout en contemplant l’océan.
Sur le coup on comprend pas trop pourquoi les fourgons et vans ne reçoivent pas d’amende et il nous explique que ce sont des véhicules modifiés et non des camping car donc ils ont le droit. Sur le parking il y avait aussi des voitures sur les places de cars et sur les places handicapés mais eux aucune amende. On a tout de suite compris qu’ils étaient venus que pour nous et la caravane. On est vraiment triste de se comportement de chasser les camping car surtout en hors saison. Les enfants ne comprennent pas trop pourquoi on ne peut pas rester pour aller à la plage et profiter d’une journée de baignade.
On décide ensuite de partir en direction de Faro où j’avais vu un petit camping municipal bien sympa. On arrive au camping vers 13h30 et 2 personnes nous accueillent avec un français approximatif mais ils étaient vraiment chouettes. Ils nous installent sur un emplacement bien grand et on sort chaises et table pour manger un petit truc avant d’aller à la plage qui se trouve à 50m du camping. Benjamin et Julien décident de piquer une tête dans l’océan car il y avait de belle vague et Julien est vraiment un enfant quand il peut faire le fou dans les vagues.
On retourne au bus et on y rencontre plusieurs familles de Français et un couple Genevois. Je passe la soirée à discuter avec une famille de voyageurs et Julien lui passe la soirée avec Claude et Cookie les genevois retraités. C’est la première fois que nous ne sommes pas ensemble mais bon au même moment on nous a demandé un apéro et certains nous connaissent… on ne refuse pas un apéro.
Samedi 5 mars, on peut enfin prendre le petit déjeuner dehors sans se risquer à une amende et franchement ça fait du bien de temps en temps. Le matin on le consacre à l’écriture d’articles, la réservation des hôtels pour la suite du voyage et la planification. Les enfants jouent avec une autre famille du camping la Happy Family avec Roxane, Stéphane et Juliette (5ans). L’après-midi, on décide d’aller à la plage pour se baigner mais il y a beaucoup de vent et seul Julien y est allé pendant que nous le regardions. On a pas fait trop long car il y avait pas mal de vent et le soleil à laissé place au nuage. On retourne au bus, Benjamin et Amelia vont vers Claude et Cookie avec qui ils s’entendent très bien. Ils partent même les quatre chercher des coquillages sur la plage pour y faire un bricolage. Ensuite la pluie est arrivée et ils ont été dans le van et on pu regarder la télévision. Benjamin et Amelia les ont pris un peu comme leur grand parent et c’était chouette à voir. Le soir on le passe tranquille dans le bus car il pleut pas mal et les enfants regardent « bébé part en vadrouille » sur le rétroprojecteur.
Dimanche 6 mars, nous devions reprendre la route pour l’Espagne mais on est tellement bien dans le camping et il annonce soleil que nous décidons de rester un jour de plus pour le plus grand bonheur des enfants. Cette fois nous allons à la plage directement après le déjeuner avec la Happy Family. Il y a beaucoup plus de monde car c’est dimanche et qu’il y a des cours de surf mais on profite quand même de la baignade (enfin toujours pas moi car elle devait être à 15°c). On retourne au bus, on se douche et on profite de la journée avec tous les copains du camping. En fin de journée, on organise un apéro avec Claude, Cookie et la Happy Family pour un chouette moment de partage. On finira la soirée à faire un bon plat de penne à la carbonara, les enfants bien fatigués mais des moments qui resteront à jamais gravés.

On découvre le Portugal du Nord

Samedi 19 février nous prenons la route direction le Portugal. Nous profitons de faire quelques courses et de mettre le diesel car au Portugal, le prix est plus élevé qu’en Espagne. Pour notre premier stop, nous nous arrêtons dans le village de Ponte de Lima. C’est l’un des plus vieux villages du Portugal. Il est traversé par le rio Lima au-dessus duquel se dresse un pont vraiment magnifique et qui a donné son nom au village. L’architecture des bâtiments est de style médiéval et on y trouve plein de sculptures. Le soleil est aussi au rendez vous et franchement ça fait du bien. Un truc que j’avais complètement oublié, c’est que nous changions d’heure dans ce pays. Nous pensions avoir mangé à 13 heures mais en fait il n’était que midi. Sinon on se réjouit vraiment de découvrir ce pays que nous ne connaissons pas. Pour notre première soirée, nous la passerons sur un aire de camping car gratuit dans le village de Guimarães que nous visiterons demain et quoi de mieux qu’une bonne fondue chinoise pour célébrer cette première soirée au Portugal.
Dimanche 20 février, la nuit a été plutôt difficile car il y avait beaucoup de jeunes qui faisaient la fête ou venaient reprendre leur voiture. De plus, un camping-car a allumé son moteur à 5h30 du matin et l’a laissé tourner plus de 30 minutes avant de prendre la route. Mais bon, aujourd’hui le soleil est bien présent et nous nous réjouissons de visiter le village et son château que nous avons vu au loin. Nous commençons par une balade dans les ruelles du village et ensuite on se dirige vers le château. Nous avons pris Hidden avec nous pour la sortir et au moment où nous voulions aller visiter le château, il est noté que les chiens sont interdits. Nous la mettons dans son sac en espérant que comme ça nous auront quand même le droit mais à l’entrée ils refusent. Nous sommes un peu déçus mais c’est comme ça. On c’est très bien que d’avoir un chien en voyage c’est pas toujours facile car nous sommes facilement interdit d’accès. Après une petite balade dans la ville, nous retournons au bus et décidons de préparer un pic-nic avant de prendre des télécabines qui nous montent en 5 minutes sur les hauteurs de Penha.
De la haut, nous avions une vue incroyable sur les villages et les villes aux alentours. Il y a de nombreux petits chemins que les anciens on fait passer entre d’énormes rochers ou juste à côté pour réussir à accéder à la statue du pape Pio IX et le sanctuaire de Penha. C’était vraiment magique de se balader entre ces pierres et ne jamais savoir où on allait arriver. Pour redescendre nous avons emprunté le chemin d’environ 4 km qui nous ramène en bas du funiculaire vers l’aire de camping car. Les enfants étaient pas mal fatigués donc on s’est permis un moment de repos avant de prendre la route direction Porto.
Nous trouvons un aire de camping car de nouveau gratuit avec un métro à moins de 10m pour le centre ville. Nous nous installons avant de faire notre premier apéro-visio avec nos amis les Decugis. On est pas mal fatigué et on sais que demain sera une grosse journée donc on ne va pas au lit trop tard et on espère ne pas avoir trop de nuisance pour la nuit.
Lundi 21 février, nous sommes en forme et avec le métro, il nous faut moins de 20 minutes pour atteindre le centre-ville.
On a commencé par se balader dans les ruelles commerçantes du centre de Porto et nous nous sommes arrêté pour acheter des Pasteis de nata dans la fabrique Manteigaria (un vrai régal). Ensuite nous avons admirer les diverses églises, l’hôtel de ville, les fresques sur les murs de la gare de Sao Bento et nous sommes passé devant la librairie Lello (connue pour avoir inspiré la librairie dans Harry Potter) mais à 5 euros l’entrée par personne et les 30 minutes d’attente, nous avons passé notre chemin.
Nous avons ensuite longé le Douro en passant par la Ribeira do Porto qui est très touristique, l’ambiance est bien au rendez-vous et nous permet de voir le pont Dom-Luis I dans son ensemble. Il est possible de le traverser par le bas ou par le dessus et nous l’avons traversé par en bas à l’aller pour arrivée sur l’autre ville où se trouve toutes les grandes caves de Porto du Portugal. Nous nous sommes arrêtés dans un restaurant pour le repas de midi et nous avons goûté aux spécialités du coin le Francesinha (sorte de croque monsieur) avec 3 ou 4 viandes différentes, pleins de fromage fondu et une sauce tomate, bière et piment. Nous avons aussi pris un hamburger avec une pâte feuilleté au dessus vraiment bon. Nous voulions aller visiter une cave de Porto et faire des dégustations mais avec le covid, il faut tout réserver en avance. Nous nous sommes rabattus sur un bistrot qui propose 5 portos pour 5 euros. Bon c’était pas les meilleurs sur le marché à ce prix mais c’était sympa quand même. Nous avons ensuite repris le pont mais cette fois ci depuis en haut et la vue sur le fleuve et la ville en valait vraiment la peine c’était magnifique. Nous avons fini la journée par la visite de la cathédrale (de l’extérieur on avait Hidden) et revenir gentiment vers le métro les jambes bien fatiguées. Nous avons trouvé que la ville se laisse facilement visiter à pied même si ça grimpe pas mal. De retour au bus, nous avons profité de la laverie pour faire notre lessive. Nous allons rester sur l’emplacement pour la nuit car il est déjà bien tard.
Mardi 22 février nous nous réveillons tôt car nous avons 1h30 de route pour atteindre l’activité du jour qui est une randonnée de 8 km linéaire sur des passerelles en bois avec en prime le pont suspendu le plus grand du monde. Benjamin fait l’école durant la route et Amelia joue à des smart games. Après 1 heure de trajet, le GPS veut nous faire passer par des chemins impraticables avec notre bus ou changer d’avis sur les itinéraires à cause de travaux ou ralentissement donc au lieu de faire 1h30 comme initialement prévu, nous avons fait presque 2h30 pour arriver à notre point d’arrivée. Heureusement la route était vraiment belle, nous sommes passées dans des petits villages typiques, nous avons longé un long moment le Douro et nous avons traversé des forêts d’eucalyptus à perte de vue. Nous étions presque seule sur la route et nous avions l’impression de retrouver l’étendu sauvage du grand nord que nous avons tellement aimé.
Nous sommes arrivées à 11 heures au spot et nous avons beaucoup hésité à faire la randonnée ce jour ci à cause de la grandeur de la randonnée. Nous avions lu qu’il était possible de faire les 8 km et d’ensuite prendre un taxi pour revenir au point de départ mais vu que nous sommes en hors saison nous n’étions pas sur. En regardant la météo, nous voyons qu’aujourd’hui il fait beau mais que demain sera peut être couvert. Donc hop on se prépare, on prend le pic nic et on commence par descendre le parking pour arriver au début de la rando. A peine 500 m après le début, il y a beaucoup d’escaliers qui montent et depuis peu, j’ai une toux qui ne veut pas passer et au moindre effort j’ai beaucoup de peine à respirer. Mais bon je prends mon courage et je grimpe pour arriver tout en haut et voir le fameux pont suspendu. Nous pensions que le sentier passait automatiquement par le pont, mais enfaite non. Il faut débourser la sommes de 34 euros pour 3 personnes (Benjamin, Julien et moi) et réservé pour pouvoir faire les 516 mètres de pont. De l’autre côté, il n’y a pas de sentier. Donc pour finir nous ne l’avons pas pris et nous avons juste payé 2 euros par adulte pour les passerelles (1 euro si on prend les billets sur internet). Nous avons marché plus de 5 km avant de nous arrêter pour le repas de midi et nous n’avons pas continué plus loin par peur de ne pas pouvoir revenir à temps s’il n’y avait pas de taxis. Nous avons donc rebroussé chemin. Au total, nous aurons fait plus de 10 km sur les passerelles avec environ 1200 escaliers (selon le comptage de Benjamin). Arrivée au départ, nous avons pris une bonne glace avant d’entreprendre la montée assez raide qui nous amène au bus. C’est bien fatiguant que nous nous reposons pour le reste de la journée et que les enfants jouent avec leur nouvel avion en Sagex acheté le jour d’avant à Porto. Comme d’habitude nous sommes bien fière de nos enfants surtout Amelia qui avait déjà marché toute la journée d’hier en ville et qui a fait ces 10 km sans pleurer.
Mercredi 23 février, après une bonne nuit au milieu de rien (sans aucun bruit) et à l’école de Benjamin, nous décidons de rester la matinée sur notre spot pour réserver les divers billets d’avions, les hôtels pour la suite de notre voyage. Ensuite nous prenons la route direction les côtes Portugaises avec Aveiro qui est considéré comme la petite Venise du Portugal avec ces canaux et ces gondoles. Nous n’y avons pas trouvé trop d’intérêt car la ville est pas mal en travaux. Nous y avons passé à peine 1 heure avant d’aller sur la Costa Nova pour y voir pleins de petites maisons colorées et se balader le long de l’Atlantique. Nous avons aussi pu assister à un joli coucher de soleil. Une journée plutôt tranquille et ça fait vraiment du bien.
Jeudi 24 février c’est sous une petite pluie et la grisaille que nous nous réveillons. Nous prenons assez rapidement la route pour aller au Tomar. Nous décidons de prendre l’autoroute pour y aller plus vite mais Julien oublie de prendre la sortie. La prochaine se trouve à 15 minutes de voiture et en sortant nous payons plus de 8 euros car nous sommes en catégories 2. Nous décidons de passer plutôt par les petits chemins mais comme depuis notre arrivée au Portugal, notre GPS nous fait passer par des chemins impossibles et après 30 minutes de route, il nous reste toujours 40 minutes pour arriver à Tomar et Julien en a vraiment marre de conduire.
On décide de ne pas aller à Tomar et à la place nous allons à Mira de Aire pour y voir l’une des 7 merveilles du Portugal. Une grotte de plus de 11 km a été découverte dans les années 1947. Nous en avons fait des grottes mais celle-ci était très impressionnante. On commence la visite par un petit film en Portugais, sous-titré en Français qui nous montre l’évolution de la découverte. Ensuite, dès notre entrée dans la grotte, nous arrivons dans la plus grande chambre de la grotte qui mesure jusqu’à 30m de haut.
Nous en avons pris pleins les yeux tout le reste de la visite avec ces magnifiques stalactite (qui tombe) et stalagmite (qui monte), la rivière noir et il y a même une salle pour les événements tel que les mariages ainsi qu’une cave à vin. La seule chose dommage, c’est que la personne qui fait la visite allait beaucoup trop vite et on n’avait pas le temps de bien regarder. De plus, il ne parlait que Portugais. Heureusement nous avons reçus à l’accueil un petit livret en Français qui expliquait chaque étape. A la fin de la visite, après être descendu à 110 mètres de profondeur et avoir pris 683 marches, nous empruntons un ascenseur qui remonte à la surface. Il y avait à la fin un petit musée photos avec des explications. D’après ce qu’on a vu, c’est la plus grande grotte connue dans le massif calcaire d’Estremadura avec environ 11 km de galeries recensées aujourd’hui. Elle a été explorée pour la première fois par des villageois qui cherchaient de l’eau le 27 juillet 1947 et elle a été ouverte au public pour la première fois en 1974 et plusieurs missions spéléologiques ont encore lieu dans ces grottes.
Après la visite, nous effectuons les services du camping car sur un parking mis à disposition par la commune et nous décidons de reprendre la route direction Nazaré. Nous ne voulions pas encore conduire mais au moins demain on n’aura pas du tout de route. On arrive en fin de journée sur un spot en hauteur de la mer avec un accès sur la plage. On descend pour admirer les vagues pour le plus grand bonheur de Julien. Pour finir la journée, nous profitons d’un chouette coucher de soleil sur l’océan Atlantique.
Vendredi 25 février, nous décidons de laisser le bus sur le spot qui se trouve à 35 minutes de marche des grandes vagues et du centre ville en passant par le bord de mer. La balade est vraiment chouette et les enfants s’amusent à ramasser des coquillages, bâtons et tout ce qui traîne sur la plage. Nous avions prévu de faire l’aller-retour et de ne passer qu’une petite heure sur place mais nous avons été tellement impressionnés par la grosseur des vagues et en plus, il y avait une compétition de surf (Tudor Nazaré) et il y avait beaucoup de surfeurs en action. Chaque surfeur est suivi par un jet ski voir plusieurs, pour leur sécurité. Depuis la plage, il est difficile de les voir en action mais si on prend de la hauteur et qu’on se dirige vers la forteresse, on peut admirer le spectacle.
Nous sommes donc restés plus de 3 heures à admirer les spectacles et à profiter de l’ambiance festive du lieu. Nous avons mangé dans un food truck avant de reprendre la route en direction du bus. Avec tout cela, nous n’avons même pas été visiter la ville de Nazaré. En fin de journée, on a bien profité de l’extérieur pour un petit apéro avec de nouveau un magnifique coucher de soleil. Le Portugal nous apporte de belles surprises depuis notre venue et on se réjouit de pouvoir en voir plus. Même si nous devons accélérer et ne pas faire certains lieux, nous profitons de chaque instant.
Samedi 26 février, nous quittons notre spot pour aller visiter un village fortifié, Óbidos. C’est un magnifique petit village entouré de remparts parfaitement conservé sur lesquels il est possible de marcher et faire le tour du village. Nous commençons par un petit stop dans une fabrique de Pastéis de nata très bonne. Ensuite nous faisons le tour de la ville (il y a un itinéraire marqué au sol). On monte sur les remparts pour le plus grand bonheur des enfants et un peu moins de Julien qui à le vertige… mais bon il affronte ses peurs et c’est bon. Après 2 heures de balade dans le village, nous avons goûté à la spécialité du coin qui est une liqueur de cerise qu’ils servent généralement dans un petit verre en chocolat, c’était vraiment bon. Avant de retourner au bus, on voit un monsieur déguisé en arbre et Benjamin lui donne une petite pièce et fait une photo avec lui. On mange des chickens et une salade avant de reprendre la route direction Péniche.
En arrivant à Péniche, on se balade dans la ville mais il n’y a vraiment pas beaucoup de choses à faire et la ville n’est pas très belle. Selon les guides c’est un endroit plutôt charmant mais nous n’avons rien trouvé d’intéressant. Peut être pour les amateurs de poisson car il y a beaucoup de restaurants avec des spécialités au fruits de mer.
On reprend le bus pour suivre la côte en direction de Lisbonne et on s’arrête à Vale de Janelas sur un chouette spot en bord de mer. On profite de se baigner (enfin les enfants et Julien) et de faire un petit apéro au coucher du soleil. Les enfants ont vite froid alors on fait pas trop long et le soir on s’organise une soirée crêpe et on passe vraiment un bon moment tous ensemble.
Depuis ce nouveau départ, je trouve que les enfants sont beaucoup plus facile et franchement ça fait tellement de bien.
Dimanche 27 février, je décide de quand même faire l’école de Benjamin. Ces derniers jours on a un peut laisser l’école de côté car c’était les vacances en Suisse mais la semaine prochaine nous allons être à Lisbonne et nous allons rejoindre une autre famille avec des enfants donc je sais que Benjamin fera un peu moins d’école. Ensuite on longe les côtes et on s’arrête à midi vers un supermarché pour y faire quelques courses et on mange des pizzas avant de reprendre la route. Avant d’aller à Lisbonne, on fait un dernier stop pour aller voir le point le plus à l’ouest de l’Europe. Le Gps capricieux depuis notre arrivée au Portugal nous fait passer par des rues super étroites et avec des arbres bas. On arrive tant bien que mal au phare et on se dit qu’il faut vraiment que l’on regarde bien le gps les prochaines fois. Le point le plus à l’ouest se nomme Cabo da Roca. Bon le lieux est vachement touristique et oui c’est très joli mais pour nous c’était plus symbolique de venir ici car nous avions fait le cap Nord. On y passe 20 minutes et on reprend la route.
On longe les falaises et on passe dans des villes/villages très touristiques. De plus, on est dimanche et il y a beaucoup de famille sur les plages et des marchés au puce. Nous faisons qu’y passer car nous avons rendez-vous sur un aire de camping car au sud de Lisbonne avec une autre famille. En arrivant sur l’aire, il y a beaucoup d’autres camping car mais on trouve une très grande place et on sait qu’on pourra se mettre à 2 camping car dessus. Juste à côté, il y a un grand marché et on décide d’aller y faire un tour. On achète des churros pour les enfants, du jambon et du fromage pour l’apéro du soir. On retourne au bus et on y rencontre une mère de famille avec ces 3 garçons français et Benjamin est super content d’avoir des copains pour jouer au foot. En début de soirée, nous sommes rejoints par les Sourrissons Lapindaire avec Aude, Eric les parents ainsi que Nolan, Aubin et Lucie les enfants. On passe une super soirée tous ensemble à partager sur le voyage, la vie d’avant et les envies de chacun. Ces moments de partage sont vraiment importants que ce soit pour les enfants mais aussi pour les parents.

Le nord de l’Espagne

Lundi 14 février, nous passons la matinée sur notre chouette spot. Entre averse et éclairci, le temps joue vraiment le capricieux mais nous offre de magnifiques couleurs et un arc en Ciel. On s’occupe de ranger le bus, des douches pour tout le monde, remplissage de l’eau grâce à une fontaine d’eau potable et on fait l’école. Nous prenons la direction de Gijón à environ 3 heures de route et nous décidons de rester pour la nuit car il y a une chouette place de jeu sur la plage. Bon la météo en décida autrement et nous avons eu le droit à une grosse averse et, en regardant la météo pour ces prochains jours, nous nous rendons compte qu’il n’annonce vraiment pas beau. On avisera au jour le jour.
Mardi 15 février, il a plu toute la nuit et on commence la journée par faire l’école de Benjamin. Vu qu’il fait pas beau je fais un peu plus que les autres jours pour prendre de l’avance. Entre 2 précipitations et avant de reprendre la route, je laisse les enfants jouer à la place de jeu. Julien en profite pour faire les vidanges des eaux grises et des eaux noires. Aujourd’hui l’objectif c’est A Coruña pour y voir le phare le plus ancien du monde encore en activité.
Nous nous arrêtons juste après Ribadeo pour le repas du midi sur un parking en bord de mer. Le site est vraiment très joli avec une plage que nous pouvons atteindre en descendant des escaliers depuis le haut des falaises. Julien et les enfants ont joué pendant que je préparais le repas. Après manger je voulais aller avec eux mais la marré était montée donc impossibles d’y retourner mais la beauté des lieux était très apaisante surtout que nous avions un peu de soleil.
Nous sommes arrivée à 16 heure à A Coruña vers la Tour d’Hercule qui du haut de ces 34 mètres, continue de s’acquitter de la mission d’orienter et diriger les hommes de mer qui font front quotidiennement à l’immensité de l’océan depuis le 1er siècle après J.-C. Saviez vous que les phares sont classés par leurs gardiens en 3 catégories selon leurs emplacements :
– Paradis (sur le continent)
– Purgatoire (sur une île)
– Enfer (en pleine mer)
En contrebas du phare il y a aussi une magnifique rose des vents qui représente les 7 pays celtiques que les « Milésiens » avaient conquis, à savoir : Irlande, Écosse, Cornouailles, Bretagne, Pays de Galles, île de Mann et Galice. On peut voir dans la rose les symboles de chacune de ces nations et son nom en gaélique tout en haut. Comme par exemple pour la Galice (Galiza) qui est représentée par la coquille Saint-Jacques, signe des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le site est vraiment très joli avec un parking à disposition des camping car près de l’aquarium. Nous n’avons pas voulu visiter la grande ville car nous en avons déjà fait beaucoup ces derniers jours. Nous trouvons un aire de camping car à moins de 10 minutes de route pour y passer la nuit. En arrivant, nous nous rendons compte que de l’eau coule du bus, on démonte la table, les banquettes et on dévisse les parois du mur pour se rendre compte que c’était juste la valve de la sécurité de trop pleins qui était mal mise. Ouf… plus de chantier que de travaux.
Mercredi 16 février ne fût vraiment pas une bonne journée. Tu connais les journées qui se passent complètement de travers ? Ben ce fût ce jour-ci. Nous étions parti du principe que nous voulions longer les côtes de la mort de Laxe à Noia. Nous n’avions que 1h30 de route mais sur le chemin, Julien décide qu’il est temps d’acheter une bouteille de gaz ainsi qu’une lyre. Donc nous nous arrêtons dans un dépôt ou il y a la lyre mais pas de bouteille. Julien décide de ne pas l’acheter et attend de trouver tout au même endroit. Ensuite il n’avait pas fait attention qu’il fallait que l’on fasse le plein du bus. J’ai donc regardé sur l’application Gasoil Now une station avec des prix corrects. En Espagne on peut avoir une station à 1 euros 35 le diesel jusqu’à 1 euros 60 donc cette application nous est très utile. J’en trouve une sur la route mais ici, ils ne vendent pas de bouteille de gaz. Nous nous arrêtons dans une autre station et là après 20 minutes à essayer de se faire comprendre, le gentil monsieur nous explique que seul Repsol est autorisé à vendre des bouteilles de gaz. On continue notre route et on trouve enfin une station Repsol mais le monsieur nous dit que pour en acheter une première, il nous faut aller chez un Repsol officiel et il nous donne l’adresse. Heureusement pour nous, il y en a une dans la ville. Julien va regarder et nous pouvons bien en avoir une il faut juste attendre 10 minutes car c’est un bureau et ils n’ont pas de bouteilles de gaz en stock. Ils doivent la faire livrer depuis la station où nous étions il y a 10 minutes. Ok bon la ça devient quand même très complexe… En revanche, il n’y a pas de lyre en vente… oui oui c’est bien ce truc que Julien n’avait pas acheté le matin même. Après toutes ces aventures de la matinée, il est 12h40 et les enfants ont faim. Nous continuons la route en direction de Laxe et après 2h30 de route depuis ce matin, nous y arrivons. Nous trouvons une place au port mais là je me dis que c’est bien trop loin du phare et des points d’intérêts donc on reprend la route pour faire 5 minutes de route et là… Ben les camping car ne sont pas les bienvenues et il est interdit pour nous d’y aller. Et nous ne pouvons pas faire demi-tour pour retourner au port. Il est 13h15 et les enfants s’impatient vraiment et nous aussi. On finit par s’arrêter à Vimianzo à 14h00 pour enfin pouvoir manger. Et tout ça c’était que le matin. Julien est fatigué de conduire et on souhaite faire une balade sympa. On regarde sur google maps et on trouve des cascades à Ezaro et il y a un parking sur les hauteurs avec une route qui passe près d’un ancien pont. On est à 30 minutes de route. En arrivant sur la parking, premièrement, nous n’avons absolument pas vu le pont car la route est étroite et qu’il n’y a pas d’endroit pour s’arrêter et en plus, le parking se trouve dans un épai brouillard et que la route pour descendre au cascade est interdit au camping car car c’est une route avec une pente à 30%. Nous en avons fait des routes pentus sur les routes de Norvège mais jamais d’autant… Il nous faut donc rebrousser chemin pour revenir sur la route principale à 15 minutes et descendre par une autre route. On longe enfin les côtes mais nous ne souhaitons plus rouler vu la journée. Nous essayons de trouver un spot mais il nous aura fallu 4 tentatives pour finir par en trouver un dans un petit village avec une place de jeu. Les 4 autres étaient soit impraticables avec le CC soit inexistants en vrai. Il est 17 heures quand nous nous posons enfin. On habille les enfants avec leur habits de pluie et on les envoie à la place de jeu. Une journée plutôt compliquée et on se dit que demain sera sûrement bien meilleur et on espère finir par trouver la pièce qu’il nous manque pour la bouteille de gaz.
Jeudi 17 février, on prend la direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a un aire de camping car gratuit à 5km du centre ville et près d’un magasin alimentaire. On s’installe et ensuite je vais au commissions avec Amelia pendant que Julien fait l’anglais à Benjamin. Elle me fait toujours rire au commission car elle cherche tout le temps des petits caddies pour pouvoir m’aider mais ici nous n’en trouvons pas beaucoup. Pas grave me dit-elle, je t’aiderais quand même. En revenant au bus nous préparons quelques petites choses à manger avant de prendre un bus direction le centre ville. L’arrêt de bus se trouve à 5 minutes à pied et il est desservi toutes les 10 minutes environ. Nous nous baladons dans la vieille ville et allons visiter la célèbre cathédrale et son intérieur qui était vraiment à couper le souffle. En moins de 2 heures nous avons fait le tour de la ville qui comporte beaucoup de musée et les enfants ne sont pas très intéressés par tout cela.
Nous décidons donc de rentrer au camping car mais vu qu’il est que 16h00, nous décidons de rentrer à pied pour nous dégourdir les jambes après ces 3 jours de conduite et de mauvais temps. 4,7 km que nous ferons en 1h30 avec les enfants qui ont été super cool et une Amelia qui ne s’est pas plaint une seule fois. En arrivant vers le parking, nous voyons une station service et allons voir si par hasard ils ne vendraient pas la pièce qu’il nous manque pour le gaz. Nous ressortons de là bas avec 2 limonades citron et 2 café froid car il n’y a absolument rien d’autre. Il est 18 heures quand nous rentrons au bus et les enfants sont très fatigués. Nous leur mettons le rétroprojecteur dans notre lit avec le film Alice aux pays des merveilles. Pendant ce temps, nous profitons du calme pour mettre à jour le site internet et préparer le souper.
Vendredi 18 février, la météo est vraiment mauvaise avec beaucoup de pluie. Nous faisons l’école de Benjamin et ensuite nous partons en direction de Leroy Merlin pour trouver la pièce dont nous avons besoin pour le gaz. Nous faisons aussi les commissions pour la semaine à venir. Julien ne souhaite pas trop conduire aujourd’hui donc on trouve un spot en bord de mer à Combaro pour passer l’après-midi. Il y a un terrain de foot, une place de jeu et la pluie c’est arrêté donc nous pouvons profiter de l’extérieur avec les enfants. Journée vraiment tranquille et le soir on mange une bonne fondue au fromage avec une vue sur la mer. Que demander le mieux pour se dernier jour en Espagne. Demain nous prendrons la direction du Portugal. La mauvaise météo et le temps qu’il nous reste avant de devoir aller en Belgique ne nous laisse pas le choix que d’avancer. Nous resterons avec un goût d’inachevée car nous aurions voulu profiter un peu plus de la région des Asturies et de la Galicie mais bon ce sera peut être pour une prochaine fois.
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