Lundi 14 février, nous passons la matinée sur notre chouette spot. Entre averse et éclairci, le temps joue vraiment le capricieux mais nous offre de magnifiques couleurs et un arc en Ciel. On s’occupe de ranger le bus, des douches pour tout le monde, remplissage de l’eau grâce à une fontaine d’eau potable et on fait l’école. Nous prenons la direction de Gijón à environ 3 heures de route et nous décidons de rester pour la nuit car il y a une chouette place de jeu sur la plage. Bon la météo en décida autrement et nous avons eu le droit à une grosse averse et, en regardant la météo pour ces prochains jours, nous nous rendons compte qu’il n’annonce vraiment pas beau. On avisera au jour le jour.

Mardi 15 février, il a plu toute la nuit et on commence la journée par faire l’école de Benjamin. Vu qu’il fait pas beau je fais un peu plus que les autres jours pour prendre de l’avance. Entre 2 précipitations et avant de reprendre la route, je laisse les enfants jouer à la place de jeu. Julien en profite pour faire les vidanges des eaux grises et des eaux noires. Aujourd’hui l’objectif c’est A Coruña pour y voir le phare le plus ancien du monde encore en activité.

Nous nous arrêtons juste après Ribadeo pour le repas du midi sur un parking en bord de mer. Le site est vraiment très joli avec une plage que nous pouvons atteindre en descendant des escaliers depuis le haut des falaises. Julien et les enfants ont joué pendant que je préparais le repas. Après manger je voulais aller avec eux mais la marré était montée donc impossibles d’y retourner mais la beauté des lieux était très apaisante surtout que nous avions un peu de soleil.

Nous sommes arrivée à 16 heure à A Coruña vers la Tour d’Hercule qui du haut de ces 34 mètres, continue de s’acquitter de la mission d’orienter et diriger les hommes de mer qui font front quotidiennement à l’immensité de l’océan depuis le 1er siècle après J.-C. Saviez vous que les phares sont classés par leurs gardiens en 3 catégories selon leurs emplacements :

– Paradis (sur le continent)
– Purgatoire (sur une île)
– Enfer (en pleine mer)

En contrebas du phare il y a aussi une magnifique rose des vents qui représente les 7 pays celtiques que les « Milésiens » avaient conquis, à savoir : Irlande, Écosse, Cornouailles, Bretagne, Pays de Galles, île de Mann et Galice. On peut voir dans la rose les symboles de chacune de ces nations et son nom en gaélique tout en haut. Comme par exemple pour la Galice (Galiza) qui est représentée par la coquille Saint-Jacques, signe des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le site est vraiment très joli avec un parking à disposition des camping car près de l’aquarium. Nous n’avons pas voulu visiter la grande ville car nous en avons déjà fait beaucoup ces derniers jours. Nous trouvons un aire de camping car à moins de 10 minutes de route pour y passer la nuit. En arrivant, nous nous rendons compte que de l’eau coule du bus, on démonte la table, les banquettes et on dévisse les parois du mur pour se rendre compte que c’était juste la valve de la sécurité de trop pleins qui était mal mise. Ouf… plus de chantier que de travaux.

Mercredi 16 février ne fût vraiment pas une bonne journée. Tu connais les journées qui se passent complètement de travers ? Ben ce fût ce jour-ci. Nous étions parti du principe que nous voulions longer les côtes de la mort de Laxe à Noia. Nous n’avions que 1h30 de route mais sur le chemin, Julien décide qu’il est temps d’acheter une bouteille de gaz ainsi qu’une lyre. Donc nous nous arrêtons dans un dépôt ou il y a la lyre mais pas de bouteille. Julien décide de ne pas l’acheter et attend de trouver tout au même endroit. Ensuite il n’avait pas fait attention qu’il fallait que l’on fasse le plein du bus. J’ai donc regardé sur l’application Gasoil Now une station avec des prix corrects. En Espagne on peut avoir une station à 1 euros 35 le diesel jusqu’à 1 euros 60 donc cette application nous est très utile. J’en trouve une sur la route mais ici, ils ne vendent pas de bouteille de gaz. Nous nous arrêtons dans une autre station et là après 20 minutes à essayer de se faire comprendre, le gentil monsieur nous explique que seul Repsol est autorisé à vendre des bouteilles de gaz. On continue notre route et on trouve enfin une station Repsol mais le monsieur nous dit que pour en acheter une première, il nous faut aller chez un Repsol officiel et il nous donne l’adresse. Heureusement pour nous, il y en a une dans la ville. Julien va regarder et nous pouvons bien en avoir une il faut juste attendre 10 minutes car c’est un bureau et ils n’ont pas de bouteilles de gaz en stock. Ils doivent la faire livrer depuis la station où nous étions il y a 10 minutes. Ok bon la ça devient quand même très complexe… En revanche, il n’y a pas de lyre en vente… oui oui c’est bien ce truc que Julien n’avait pas acheté le matin même. Après toutes ces aventures de la matinée, il est 12h40 et les enfants ont faim. Nous continuons la route en direction de Laxe et après 2h30 de route depuis ce matin, nous y arrivons. Nous trouvons une place au port mais là je me dis que c’est bien trop loin du phare et des points d’intérêts donc on reprend la route pour faire 5 minutes de route et là… Ben les camping car ne sont pas les bienvenues et il est interdit pour nous d’y aller. Et nous ne pouvons pas faire demi-tour pour retourner au port. Il est 13h15 et les enfants s’impatient vraiment et nous aussi. On finit par s’arrêter à Vimianzo à 14h00 pour enfin pouvoir manger. Et tout ça c’était que le matin. Julien est fatigué de conduire et on souhaite faire une balade sympa. On regarde sur google maps et on trouve des cascades à Ezaro et il y a un parking sur les hauteurs avec une route qui passe près d’un ancien pont. On est à 30 minutes de route. En arrivant sur la parking, premièrement, nous n’avons absolument pas vu le pont car la route est étroite et qu’il n’y a pas d’endroit pour s’arrêter et en plus, le parking se trouve dans un épai brouillard et que la route pour descendre au cascade est interdit au camping car car c’est une route avec une pente à 30%. Nous en avons fait des routes pentus sur les routes de Norvège mais jamais d’autant… Il nous faut donc rebrousser chemin pour revenir sur la route principale à 15 minutes et descendre par une autre route. On longe enfin les côtes mais nous ne souhaitons plus rouler vu la journée. Nous essayons de trouver un spot mais il nous aura fallu 4 tentatives pour finir par en trouver un dans un petit village avec une place de jeu. Les 4 autres étaient soit impraticables avec le CC soit inexistants en vrai. Il est 17 heures quand nous nous posons enfin. On habille les enfants avec leur habits de pluie et on les envoie à la place de jeu. Une journée plutôt compliquée et on se dit que demain sera sûrement bien meilleur et on espère finir par trouver la pièce qu’il nous manque pour la bouteille de gaz.

 

Jeudi 17 février, on prend la direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a un aire de camping car gratuit à 5km du centre ville et près d’un magasin alimentaire. On s’installe et ensuite je vais au commissions avec Amelia pendant que Julien fait l’anglais à Benjamin. Elle me fait toujours rire au commission car elle cherche tout le temps des petits caddies pour pouvoir m’aider mais ici nous n’en trouvons pas beaucoup. Pas grave me dit-elle, je t’aiderais quand même. En revenant au bus nous préparons quelques petites choses à manger avant de prendre un bus direction le centre ville. L’arrêt de bus se trouve à 5 minutes à pied et il est desservi toutes les 10 minutes environ. Nous nous baladons dans la vieille ville et allons visiter la célèbre cathédrale et son intérieur qui était vraiment à couper le souffle. En moins de 2 heures nous avons fait le tour de la ville qui comporte beaucoup de musée et les enfants ne sont pas très intéressés par tout cela.

Nous décidons donc de rentrer au camping car mais vu qu’il est que 16h00, nous décidons de rentrer à pied pour nous dégourdir les jambes après ces 3 jours de conduite et de mauvais temps. 4,7 km que nous ferons en 1h30 avec les enfants qui ont été super cool et une Amelia qui ne s’est pas plaint une seule fois. En arrivant vers le parking, nous voyons une station service et allons voir si par hasard ils ne vendraient pas la pièce qu’il nous manque pour le gaz. Nous ressortons de là bas avec 2 limonades citron et 2 café froid car il n’y a absolument rien d’autre. Il est 18 heures quand nous rentrons au bus et les enfants sont très fatigués. Nous leur mettons le rétroprojecteur dans notre lit avec le film Alice aux pays des merveilles. Pendant ce temps, nous profitons du calme pour mettre à jour le site internet et préparer le souper.

Vendredi 18 février, la météo est vraiment mauvaise avec beaucoup de pluie. Nous faisons l’école de Benjamin et ensuite nous partons en direction de Leroy Merlin pour trouver la pièce dont nous avons besoin pour le gaz. Nous faisons aussi les commissions pour la semaine à venir. Julien ne souhaite pas trop conduire aujourd’hui donc on trouve un spot en bord de mer à Combaro pour passer l’après-midi. Il y a un terrain de foot, une place de jeu et la pluie c’est arrêté donc nous pouvons profiter de l’extérieur avec les enfants. Journée vraiment tranquille et le soir on mange une bonne fondue au fromage avec une vue sur la mer. Que demander le mieux pour se dernier jour en Espagne. Demain nous prendrons la direction du Portugal. La mauvaise météo et le temps qu’il nous reste avant de devoir aller en Belgique ne nous laisse pas le choix que d’avancer. Nous resterons avec un goût d’inachevée car nous aurions voulu profiter un peu plus de la région des Asturies et de la Galicie mais bon ce sera peut être pour une prochaine fois.